AUCUNE INFORMATION DE CETTE PRÉSENTATION NE POURRA ETRE UTILISER EN RP EN JEU.
- · Présentation IRL
-Age : 21 ans
-Lieu de résidence : Bagneux
-Comment avez-vous connus le serveur : En gambadant sur internet.
-Paragraphe Libre : Formation préparatoire de Moniteur d’éducateur. Actuellement en stage + embauche dans un foyer d’urgence dans le secteur des 3-6 ans.
Je me suis éclaté à créer un personnage dont l’histoire est assez paradoxale.
Pour ceux qui auront le courage de lire cette présentation un peu longue jusqu’à la fin, je les remercie.
· Présentation RP :
Rapport hospitalier : Centre hospitalier de Kavalaa.
Dossier n°6389TOX342526CD-AGORA. Admis à l’hôpital le 1 septembre 2021
L’homme a été admis à l’hôpital en urgence suite à une intoxication aigüe à une substance dopante.
Un concentré de 0,6 litre de pas moins de trois dérivés de drogues connues (psilocybe, LSD et cocaïne dissoute) a été drainé de ses poumons.
Absolument tous les symptômes d’une overdose de niveau 3 étaient présents sur les lieux (Un vieil hangar au Nord Est d’Athira) sécheresse cutanée et des muqueuses, pâleur, froideur de la peau, détresse respiratoire, perte successives de conscience, râle fiévreux…
Le cœur s’est arrêté quand les secours ont essayé de le mettre sur brancard.
Cette personne à frôler la mort et a eu une chance extrême de pas mourir d’une commission cérébrale lorsque les secours ont fait repartir son cœur en le mettant sous défibrillateur. Du fait de son état critique sur les lieux, et afin d’éviter une nouvelle crise cardiaque lors de son transport à l’hôpital, l’homme a été placé sous perfusion (morphine dose max), et veillé pour être hydraté en continue.
Le véhicule à mit plus peu de temps à arriver, malgré l’extrême précaution qu’il a fallu prendre en route. Chaque secousse aurait pu lui être fatale. Le transport en urgence prioritaire a été assuré par une escorte de gendarmerie afin d’épurer le trafic routier.
L’homme est actuellement dans le coma et son pronostic vital reste, pour l’instant, engagé. Suite à une radiographie, les poumons et le tube digestif sont légèrement corrodés par la quantité alarmante de LSD ingurgité. Comme toute intoxication aigue, si le coma dépasse la semaine, un matériel psychiatrique sera mis à disposition dans la chambre du patient ; ce dernier sera sanglé, pour prévenir tout potentiel délire, ou crise au réveil, et des doses de médicaments seront mises à disposition.
Etant donné que nous ne sommes pas habilités à sortir du champ médical, la brigade des stupéfiants a été dépêchée pour établir un potentiel mode opératoire (il est encore une fois peu envisageable que l’homme ai décidé de se suicidé, ou tout du moins ingurgiter volontairement 60 centilitres d’un liquide aussi toxique) et veiller à la sécurité du patient jusqu’à son réveil (dans un délai d’un mois). Deux autres « consommateur » de ce même cocktail toxique, ou semblable en tout point selon les analyses de prélèvement, sont actuellement toujours dans le coma. Le précédent avait terminé la bouteille.
Information complémentaire à transmettre à la gendarmerie, nous laissons à leurs bons soins le choix d’évaluer la valeur de cette info : Un appel anonyme nous a renseignés, comme pour les 2 autres victimes, d’un besoin imminent de dépêcher une ambulance sur zone. L’homme ne paraissait pas paniqué, maître de ses moyens, voix calme. Il a dit clairement avoir découvert un homme mal en point et fait l le nécessaire pour « garder la victime en vie » (Mot pour mot). Il a donné l’adresse et à raccrocher avant que nous ayons pu géolocaliser l’appel. Il s’agissait, info certifiée, du même homme pour les 3 victimes.
*Le patient est toujours dans le coma après une semaine, mais son cœur et sa respiration sont redevenus stables. Le pronostic vital n’est plus engagé, néanmoins le protocole de prévention des risques insiste sur l’indispensabilité du matériel psychiatrique.
Cahier de transmission intra-service de la gendarme
(Brigade des stupéfiants)
Dossier n°0087Rom29213CD-AGORA
02/09/21 Trevor : L’enquête a été officiellement déclassée ce matin. Les produits prélevés dans les poumons de l’homme ont été analysé par le spécialiste du service et cela confirme nos suspicions, établies sur les deux précédentes victimes de la même boisson toxique. Les 3 « cocktails » sont identiques dans leurs composantes, et ont été savamment dosés pour ne pas tuer l’Homme. Nous croisons nos hypothèses avec les informations transmises par les services d’urgence qui ont reçu l’appel. Nous avons fait venir le service technique audio qui va farfouiller les serveurs pour nous dégoter l’enregistrement (tout appel sur les lignes téléphoniques de l’hôpital est selon la loi, enregistré). Nous devrions l’avoir pour cette après-midi.
02/09/21 Trevor : L’appel à disparu, nom de dieu ! Aucune trace. Volatilisé. Comme si cet appel n’avait jamais été passé. L’accès au serveur est pourtant très sécurisé, et seul le directeur à le passe. Merde, une pièce maitresse vient de nous passer sous le nez.
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02/09/21 Dary :On m’a demandé de remplir le dossier sur la belle au bois dormant, mais ce type est véritable fantôme. Il n’a pas été trouvé avec ses papiers, selon les pompiers, et aucune trace dans les registres evidemment. Il est d’origine étrangère selon toute vraisemblance; visuellement je dirais qu’il vient d’un pays entre l’Afrique du Nord et L’Europe du Sud. En tout cas pas de chez nous. (Clandestin ? Tant mieux, ça fera de la merde en moins quand il sera sur pied.)
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30/11/21 Dary : La princesse sans papier c’est réveillée. C’est le premier de ses trois collègues ingurgiteur de merdasse à le faire. Les autres préfèrent peut être faire les dormeurs pour éviter de nous dire qui leur a refourguer leur «bouteille d’eau de jouvence». Remarque, celui-là n’a pas l’air très futé.
Il est très agité. Nous n’avons pas été trop insistant sur les questions avant que celui-ci ce soit un peu calmé. Il a aussi l’air de souffrir pas mal, et se tortille comme un ver. Très susceptible, choisir ses mots avec parcimonie pour éviter que celui si se braque (+++) et se mette à pousser la gueulante à en révolter tout Kavala. Les sangles tiennent le coup, mais je ne peux pas m’empêcher de vérifier de temps en temps qu’elles soient bien serrées. Je n’étais jamais tombé sur un taré pareil. Nous l’avons menacé d’appeler l’infirmière, qu’elle lui fasse une piqûre pour le calmer ; et c’est ce qu’on a fait. Mais il s’est rendormi ! Bordel !
30/11/21 Dary : Il parle en roumain !! Les seuls mots en français qu’il nous gueule sont des insultes de qualité. Je ne parle pas roumain, ça tombe plutôt mal. Mais vu sa prononciation parfaite des injures, je doute que ce soit nécessaire de faire venir un traducteur. D’ailleurs on n’a pas de traducteur roumain et le service téléphonique coûte un bras.
Putain, j’espère qu’il ne va pas nous faire lambiner trop longtemps, pasque ça fait déjà trois mois qu’on le garde, avec un roulement de 4 collègues (putain de manque d’effectif) et honnêtement depuis qu’il s’est réveiller, y’a 2 jours, j’ai l’impression de devenir aussi taré que lui.
30/11/21 Dary : L’homme commence à parler de son plein gré, dieu est miséricorde. Seulement il ne nous donne pas son nom, et reste très méfiant. Il ne répond pas aux questions sur son présumé agresseur, et présente potentiellement un syndrome de Stockholm. Il dévie sans cesse nos questions pour en revenir a ses « filles » et tient à ce qu’on aille chercher une de ses pétasse (tante ou fourre bite, c’est comme ça qu’ils honorent leur familles, ces saloperies de rom) du nom de Dariana Smith. Il nous a fourni une adresse. On envoi actuellement une équipe la chercher de gré ou de force.
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01/12/21 Trevor : Nous n’avons encore aucun suspect, mais les hypothèses se diversifient; la plus évidentes selon moi, restant la thèse de l’extorsion. Le type qui à appeler est sans aucun doute celui qui a fait subir ca à ses gars, les forçant à une sorte d’ultimatum : donner quelque chose (info, fric…) ou boire cette merde pour y réfléchir. Et pour le contenu de la bouteille, je suis certain qu’au vu de la quantité de substance qu’il a été retrouvé dans les poumons, un moins d’un toxicomane record, monsieur a vu passer plusieurs milliers de dollars dans son estomac.
Dary, peut tu arrêter d’écrire des injures dans le cahier de trans, bon sang ?
02/12/21 Dary : La piste d’une nouvelle tendance toxicomane est vraiment bidon les gars, vous êtes con ou quoi ?
La fille a été ramenée à l’hôpital. On ne l’a pas trouvé hier, mais elle est rentrée ce matin. Sans doute partie se prostituée. Ca gonzesse semble enfin lui avoir trouvé un petit nom, a Princesse taré. Il répond au prénom d’Owen, mais étant donné ses origines de bouseux, il est plus probable qu’il s’agisse d’un nom emprunté. Bon monsieur Owen a décidé de passer du bon temps avec Smith. Je n’étais pas d’accord, mais les infirmières ont demandé de respecter sa volonté. Je reste derrière la porte. Je leur ai laissé dix minutes, et une infirmière du service hospitalier reste avec eux.
Trevor espèce de couille molle, tu peux comprendre que j’en ai ras le cul de cette mission de baby-sitter. Ca faisait 3 mois qu’on était plantés là à attendre son réveil. Cette espèce d’ordure clandestine cache quelque chose de pas très nette et j’en peux plus d’attendre en attendant que monsieur daigne ouvrir sa gueule autrement que pour nous broyer les tympans. Si tu retrouves tes cojones, demande à ce que je sois assigné sur une autre mission. Avec tout mon respect, t’es vraiment un supérieur de merde.
Rapport de mission sur le cas des « cocktails toxiques » (03/12/21)
Nous déplorons la perte d’un agent sur le terrain. C’était un homme respectable, et titulaire du poste depuis plus de dix ans au sein de la brigade des stupéfiants. Les honneurs auront lieux demain.
Par la même, je déclare l’individu répondant au nom d’ « Owen », criminel, coupable du meurtre de Dary White, en fuite. Armé du revolver de service de feu l’agent White, cet homme est extrêmement dangereux et présente des troubles du comportement. J’ai détaché une unité d’intervention responsable de sa poursuite, et je les ai incités à prendre d’infimes précautions et de l’abattre s’il le juge nécessaire. Le portrait-robot de l’homme a été diffusé sur les médias. Il est important qu’il soit appréhendé le plus rapidement possible.
De plus, en vue des événements, de la libération par Madame Dariana Smith titulaire d’un droit de séjour sur l’île d’AgoraPolis de 2 ans de monsieur Owen, étant donné l’irresponsabilité de son acte, et en vue du meurtre par son comparse de Monsieur White, je condamne cette femme pour complicité d’homicide volontaire, et autorise à juste titre l’usage de la force létale sur madame Dariana Smith. Ca photo est diffusé sur tous les médias, et toute personne apercevant l’un de ces deux criminel et tenu d’appelé sans tarder la gendarmerie.
Trevor Kartman.
PS : Il est fort à présumer, qu’en vue de la précipitation dans la fuite de monsieur Owen, celui-ci nous aiguille vers la piste de son agresseur. Surveillez également les deux autres victimes de prêt, il serait inacceptable qu’un tel acte se reproduise.
- Histoire RP
OWEN ODELL :
« Tu as fait du bon boulot. Papa est fière de toi ». L’homme aux cheveux grisonnant plaqué sur l’arrière, conduisait à plus de 200 km/h tandis que les voitures semblaient glisser aux cotés de la haillon sport grise, comme un simple décor, inerte.
Le vrombissement mat et saccadé du moteur obligeait à élever la voix à l’intérieur de l’habitacle. A peine dépassé, mais déjà lointain, Owen discernait le son des klaxons, que d’heureux citoyens –du moins le furent-ils, l’instant d’avant- martelaient dans un réflexe instinctif d’effroi fulgurant, ce même réflexe les forçant qui à se garer sur la borne d’arrêt d’urgence de l’autoroute, qui à encastrer fatalement leur véhicule dans un arbre, qui à taquiner la rambarde de sécurité. Et pour ceux qui n’étaient pas assez réactif, ils entamaient parfois l’arrière train du véhicule antérieur, et allaient dans un joyeux fracas métallique accueillir le pare-brise ou se faire broyer par le volant inexorablement rabattu par le capot enfoncé.
« Tu sais Dariana, dit Owen d’un air serein dans sa langue natale tout en jetant un œil dans le rétroviseur central sur la vitre arrière du véhicule, criblée de petits trous et défoncée par endroit; je n’ai jamais été un père exceptionnel. Mais laisse-moi te dire une chose. A partir de maintenant, les règles ont changés, je suis un nouvel homme. L’homme qui est né dans la misère du monde, deviendra à son tour la misère du monde. Je gagnerai ma vie, vaille que vaille ; et la famille n’aura plus à mendier du matin au soir. » Malgré sa pleine allure sur l’autoroute, il se pencha par-dessus la boite de vitesse et embrassa Dariana.
Il tourna brusquement sur la droite, et entama un chemin de terre qui slalomait prêt de ravine profonde. Puis il ralenti et prit un autre chemin, à peine formé, qui traversait la forêt et se accéléra jusqu’à une grande maison entourée de murs de taille moyenne, isolée en plein milieu des bois. Sur les escaliers en demi-lune qui cernait le seuil de la porte, attendait un homme, bras croisé.
Owen ralenti, fît un créneau sur la droite avant d’entré dans le bâtiment, ouvrit la portière du côté droit, saisit délicatement la joue de Dariana, l’embrassa de nouveau sur les lêvres, puis poussa son cadavre, dont le corps était criblé de balle, sur la chaussée.
Immédiatement deux hommes surgirent de derrière les murs d’enceinte, pour emmener le cadavre.
Il observa, circonspect, l’homme au bras croisés. Owen suait atrocement, et tout son corps répondait encore aux entraves qui l’avaient retenu des mois durant à l’Hôpital, mais aussi aux médicaments à base de morphine qui lui donnaient la nausée. Il ne se souvenait que trop aussi des circonstances qui l’amenaient actuellement en ces lieux, de la longue séance de torture quand il ingurgitait, forcée, la boisson assassine. Il finit par se décidé et avança, sûrement, son véhicule pour se garer devant l’homme en haut des marches.
Celui-ci était grand, vêtu d’un costume élégant, cheveux caché par un chapeau des plus classieux. L’homme lui offrit un sourire bienveillant, et c’est d’une voix des plus apaisée qu’il s’adressa à lui.
« Bonjour Owen, avez-vous reconsidérez mon offre ?
- Oui, Monsieur Costy, j’en suis.
Les mains se serrèrent dans une poigne forte, celant par la même un accord des plus inaliénables.
(A suivre....)
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