Rebelle Carnet de note d'un ex-gangster notable sur la route du repentit

[Olrik Corleone]

Prélude :​

Une petite soirée d'été, un port, des pavés, le soleil. Un soleil rougeâtre.
Comme à la maison.
Enzo était venu le chercher. Il y a bien longtemps qu'il ne l'avait vu. Il n'avait pas changé. Ils n'avaient pas changés.
Au sein des Corleones il put reprendre goût à la vie.... Et ses mauvaises habitudes...

Et c'est ici qu'il consignera ses faits d'armes et ses défaites. (surtout ses faits d'armes, faut pas déconner).

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​

Au fond de sa poche, un petit calepin protégé par une couverture de cuir...


Pense bête :​

• Se rappeler le nom de mon stagiaire : John Tompson.
• Acheter des pêches
• Acheter une mazerati
• Trouver 2/3 travailleurs fidèles
• Rendre à Leandro sa thune

Têtes à claques :​

• Ernest O'Phelan, trouvé au champs de canabis, seul, on l'a pas emmerdé, partis sans dire au revoir, lui apprendre la politesse
• Yuri Michell, a envoyé dans le coma les potos, lui et sa clique méritent qu'on leur brise les jambes
• Julien Teller, le patron le veux vivant.

Bilan journalier :​

• 16/04 : herbes de provence - trois sacs - 2 vendus
• 14/04 : otages - prix cassés
• 12/04 : armes et escortes
• 09/04 : farine - un sac- vendu
• 09/04 : herbes de Provence - un sac-vendu
• antécédent : doliprane - deux sacs; un vendu
• antécédent : cailloux de granit rose - un sac

 

[Olrik Corleone]

"Mon ptit nom c'est Frank !"

Bah ouais, en même temps j'allais pas leur dire "salut, je suis un des mecs dont la tête est mise à prix, j'peux monter ?" ! Faut dire, faire du stop à Athira, j'sais pas bien c'qui m'a pris... Enfin si... Pis c'est plutôt moi qui l'ais prise... Une jolie brune au délirium, j'lai raccompagné tu vois... Pis bon ben elle habitait à Athira alors pas l'choix, l'lendemain j'me tape du stop...

Enfin bref, le type était plutôt cool, et même si j'ai d'jà oublié son nom, bah j'me souviens qu'c'est un garde du corps du maire local. Il était tellement sympa que j'ai finis par lâcher mon vrai nom, Corleone, Olrik Corleone. J'avais piqué des habits au mec de la brune (ligotté dans l'placard), parce que le stop en cagoule, j'ai essayé, ça marche pas des masses.

Attention, faut pas croire, elle était pas consentante ! J'suis un gangster, pas un vicelard !

Bref, le type me dépose à l'aéroport, j'lui laisse ma carte de visite, lui promet du taff, et m'tire avec mon M900 sérigraphié Corleones.

Qu'es-ce qu'on a fait déjà ?

Ah ouais, du contrôle.

Ça paraît chiant, mais en vrai c'est plutôt sympa, t'en as qui se chient dessus, d'autres qui finissent avec les pneus crevés, et même dès qui se foutent de notre gueule avant qu'on colle une bastos dans celle de son frère...

Puis moi c'que j'aime bien c'est parler. J'suis pas mauvais à ça, j'ai ça dans l'sang. D'ailleurs les patrons l'ont vite compris, et généralement y m'laissent parler, négocier, interroger, tout ça. Et moi je les laisses tirer.

Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai du travail, ils ont osé toucher à Sanglier. Et Sanglier, c'est mon pote. Ça va chier.

 

[Olrik Corleone]

"Cessez l'feu, j'appel un négociateur !"
Putain d'salauds.

Ils ont voulus nous la mettre à l'envers... Z'aurais pas dus...

Faut dire, faire une expédition punitive pour venger la destruction d'un camion, je sais que ça claque, surtout avec deux hélicos bourrés de snipers... M'enfin je pensais pas qu'ils en flipperaient au point de se barrer avec leur pseudo négociateur, un foutu pilote d'hélico.

Résultat des courses, la moitié des poulets crevés, l'autre moitié envolé.

On voulais pas grand chose, juste de quoi rembourser un camion, même pas d'intérêts... Des têtes brûlées j'vous jure.

Bref.

Tiens, ça m'rappelle l'autre jour là.

Les copains avaient vendus quelques herbes provençales à un type pas net, pas loin de l'aéroport. Moi j'suis arrivé après, avec John, en hélico civil.
Un flic s'est pris pour rambo. Pas d'chance, on a notre Stalone à nous, Anthony. C'gars là il cale des headshots.... Clean.
Du coup on l'a un peu amoché, et on l'a laissé fuir, on est pas des tueurs.
Et voilà qu'il tire son mon hélicoptère. L'con.
La flemme de le finir, on l'a laissé planté là.

Voilà pour les flics.

Et les meilleurs flics, ça reste nous, les Corleones.

J'ai piqué une mégane de gendarmerie hier, pour frimer devant les potes. Je peux vous dire que ceux qui grillaient des feux faisaient pas les marioles avec une bison sur le crâne.

J'leur donnerais des cours de négociation, puis des cours d'interpellation. Que ce soit dis.

 

[Olrik Corleone]

*Hors sujet*
*Divagations mafieuses*
​

D'une nuit ocre-sombre surgit la lumière, d'un drap encore chaud coula le sang, un cris affolé par la nouvelle veuve fut échappé.

Un traître avait parlé.

Olrik avait tué.

Celui qui ne respecte pas la famille mourra.

Celui qui trahit la famille souffrira. Puis paiera pour son irrespect.

Olrik leva la tête, et contempla le visage ravagé de douleur de la splendide femme qui lui faisait face.

Il se leva du fauteuil d'où il avait observé l'agonie du mourant, ayant préalablement couvert d'un drap la petite plaie profondément ancré dans son cœur. Un simple stylet quelque peu modifié. Pourtant, le linceul était rougit de sang. Le sang de la trahison. Le sang de la souffrance qu'avait finis par abréger le Consigliere des Corleones.

Elle était belle. Et digne dans sa douleur. Elle tenait même, au bout de son index droit, la gâchette d'un glock, canon vers le sol.

Il s'avança vers elle, et la pris dans ses bras. Elle ne recula pas. Et s'y laissa bercer quelques instants.

Il recula d'un pas, rajustant son chapeau.

Elle était vraiment très belle. Des yeux bruns en amande, des sourcils aussi légers que ses lèvres de soie. De long cheveux châtains couvrant des fossettes exquises.

Il glissa dans sa main gauche une liasse de billets, la fin de la paie de son ex-mari. Un du est un du, et les Corleones honorent leurs dettes.

Son regard croisa finalement le siens. Elle savait pourquoi il l'avait fait. Elle n'avait rien à voir. Rien à craindre. La famille règle ses affaires directement, sans passer par des détours injustes.

En quittant la pièce, il jeta un regard laconique vers le berceau en espérant que la petite créature qui y babillait ne finirait pas comme son père.

La jaguar du Parrain l'attendait dehors, toujours à l'heure.

Il y grimpa, sans mot dire. Tony hocha la tête, faisant un discret signe de la main au chauffeur qui démarra puis s'engagea sur la petite route de campagne.

Il s'octroya quelques secondes encore le droit de contempler en pensée le visage de l'éplorée, puis passa brutalement à autre chose. Non pas que flirter avec la veuve d'un traître eut été mal vu, nul n'est responsable des conneries de son prochain, mais il avait une bien plus belle prétention en matière de mariage. Prétention remarquée par un unique personne.

Tony Corleone.

Et pour cause...

 

[Olrik Corleone]

*Hors sujet*
​

Petit sonnet sur le pouce en l'honneur de nos braves guetteurs...
Point culture gé : Un sonnet est un court poème en alexandrin composé de deux quatrains de rimes embrassées suivis de deux tercets de rimes croisées et plates.
Il est complètement bancal, mais je l'ais écris au fil de la plume et sur le coup j'ai pas mal aimé -à la relecture moins "-
Bref, enjoy :

​

Ode au guetteur
​

Il est là. Il attends. Impassible. Il attends.
Ignorant la pluie et le soleil de plomb,
Attentif, allongé, il remplit sa mission.
Tapis dans l'ombre, il scrute l'horizon; attends.

En plein jour comme de nuit, les jumelles à la main,
Des petits de ce monde il se fait compagnon.
Imitant les fourmis, écoutant les grillons,
Son visage scintillant de rosée du matin.

Ses muscles ankylosés lui crient de se mouvoir,
Ses yeux écarquillés le supplient de cligner,
Mais il reste stoïc, accomplit sa mission.

Un convoi passe au loin, le signal est donné.
Sur son ordre, sur la route, ses frères d'armes surgissent,
Et s'emparent du fourgon, un sourire s'esquisse...

​

Si ça vous plaît, je ferais le prochain sur un thème plus lover, la fille du parrain ;p​

 

[Olrik Corleone]

Je suis un dealer de tortue !

Enfin de sardine officiellement, mais mes travailleurs ont bien compris le moove. Quand ils répondent à ma petite annonce, tous ont compris que c'est pour mettre des bastos dans des carapaces.

Le système marchait bien, très bon rendement, les travailleurs se gavaient, je leur prenait quasi rien et leur prêtais tout le matos.

Le bonheur quoi. Un putain de paradis. Même pas taxé. manquerait plus que ça.

Le problème c'est que ça a pas fait long feu... Enfin, dans les faits si, malheureusement.

La baraque où je planquais tout ça, chez une petite vieille dans le compté de Néochouri, une nourrice comme on les appelles dans le milieux, elle a cramé.

Z'auriez du voir ça... Avec toutes les munitions pour armes sous marine que j'avais foutu dans le grenier, ça a fait le meilleur feu d'artifice qu'un maire aurait pu offrir. Et la petite vieille qui gueulait dans son fauteuil avec les flammes qui s'approchait d'elle... Elle pouvait pas bouger... Et moi fallait que je sauve mes tortues. Faut pas déconner. Elle m'avaient coûtés cher...

En plus c'est lourd c'est saloperies... Bref j'ai miraculeusement réussi à sauver une partie du matos, toute la marchandise et la vieille pour couronner le tout. La famille n'abandonne pas ses employés. Sa robe de chambre rose était un peu calcinée mais ça passe... Imaginez juste un tas de rides avec des bigoudis, et une sorte de robe de soirée à ras les varices, aux extrémités brûlées...

Le vendeur n'en revenait pas... Il en avait jamais acheté autant d'un coup. Il a voulu négocier les prix, je lui ais proposé de négocier sa vie, il m'a filé les bifftons, je lui a refilé la vieille.

Par contre je suis sûr que cet incendie n'est pas un accident. Celui qui a fait ça, qui que ce soit, où qu'il soit, va prendre très cher.

Je le chercherais, je le trouverais, et je lui foutrait une tortue carnivore dans l'cul.

Et j'fumerais un cigare.

Ouais, un bon cigare.

 

[Olrik Corleone]

Malade comme un chien !

Je sais pas si c'est les effluves de fumée de l'incendie de l'autre soit mais je tousse à en cracher mes poumons... Pas top pour les embuscades...

On avait repèré un convois de diamants du côté d'Athira, et on avais placé une souricière bien moulue autour de l'échope du diamantaire.

J'étais en première ligne, et c'est à moi qu'incombait la tâche de prendre contact avec les six travailleurs que nous avions recensés.

Quelle perte de temps... Apparemment un acheteur leur a tout racheté... Ils ne sont jamais venus... Dommage.

Mais heureusement, l'attente ne fue pas vaine...

Un 4x4 arrive, suivit d'un petit camion et d'un transit, des mecs armes en descendent. Au début on s'est dit que c'était l'escorte, on étais près à les abbatre. Surtout moi. J'étais dans une fougère à moins de deux mètres de ces imprudents. En les écoutant, je compris que c'était simplement des travailleurs sur armés.

Étrange.

Surtout pour une si petite quantité de diamants.

En tout cas être armé c'est bien mais sécuriser une zone cet mieux.

En plus je devais retenir ma toux, la galère...

Ce qui est amusant dans tout ça c'est qu'on les a recroisés, ces mineurs en noir, à la mine de rubis.

C'est un groupe récemment arrive, l'AEP, qui veux l'or et le pouvoir gnagnagba (ouais le tintouin habituel). Le côté inhabituel c'est que non content de se la jouer "on est plus nombreux j'ai des hommes cachés" (alors qu'une heure plutôt ils avaient pas été foutus de nous voir), ils tiennent un discours assez intéressant qui pourrait nous pousser à travailler avec eux.

A mon avis ils ont pas bien saisis ce que nous, Corleones, nous avons également mis du temps à comprendre : un groupe seul et ambitieux qui s'affiche comme suffisamment puissant pour se débrouiller seul est voué à l'échec.

Ils finiront sans doute à comprendre... Faudra que je reprenne contact avec ce Lenny je sais plus quoi. J'ai son numéro d'ailleurs. Et c'est un sacré numéro, ce général en 4x4 rouge vif.

Ils avaient l'air de penser que nous voulions en faire nos vassaux. Étions nous les vassaux des Viccencis ? Bref je m'égare...

Une chose est sur : ils aiment pas les communistes et veulent en découdre.

Perso, je les toleres tant qu'ils ne quittent pas l'extrême est. Mais jamais, au grand jamais, un russkov sera maire de Pyrgos. Les Corleones s'y opposeront et Dieu sait que nous avons des relations.

Saloperie de toux de merde.

 

[Olrik Corleone]

Le gala d'investiture du maire se vit l'honneur d'accueillir une délégation Corleone sur son trente et un.

En effet, la Famille avait tout fait pour favoriser l'élection de William Velucci, tant pour ses bonnes intentions que pour la forte envie de déféquer que leur procurait la candidature d'un communiste affilié à quelques sombres familles de l'est. Fort heureusement, le bon sens des citoyens conjugué aux pressions convaincantes des Siciliens ont eu raison de l’engeance rougekov, ce qui leur permit donc de savourer quelques petits fours à la mairie de Pyrgos.

Posté contre un des piliers qui soutiennent la grande voûte de la salle de réception, Olrik savourait un cigarillo, une jambe repliée, la semelle brillante plaquée contre la colonne. Mais après tout, c'est son journal de bord, laissons le exprimer ses pensées...

Bah putain... Du beau monde...

Face au manque de constructivité de la pensée de ce grand homme, reprenons donc la narration. Un individu tout de noir vêtu, en costard également, s'approche du consigliere sans mot dire. On distingue sous sa veste un holster, probablement de magnum. Il regarde autour de lui, puis approche sa bouche de l'oreille d'Olrik, tout en glissant dans sa poche un papier, et repars aussitôt, une berline l'attendant dehors, tous feu éteins.

Le consigliere écrase alors son cigarillo sur la moquette neuve, glisse négligemment une main dans sa poche et s'avance vers les invités. Il se dirige droit sur la maire, alors occupé à siroter du champagne, le parrain à sa droite. Le papier récupéré quelques instants plus tôt est rapidement glissé dans la poche pectorale de la veste de Tony, alors même qu'il engage la conversation avec M.Velucci.

Quelques jours plus tôt, la ville portuaire avait subis des attaques vraisemblablement venues de Sofia, qui avaient mis à mal le calme et la sérénité de Pyrgos. Les Corleones avaient dès lors œuvrés pour un retour rapide au calme, intervention efficace et fort appréciée par la population. Mais aujourd'hui, l'heure est à la fête et, l'alcool aidant, les habitants savourent avec délice le bonheur de vivre dans une ville investie de la protection Sicilienne.

 

[Olrik Corleone]

Une putain de gueule de bois.... Ça devait être ça...

Des bribes de souvenir, quelques flashs, et une douleur intense à la jambe droite.

J'ouvre les yeux péniblement, tout est blanc, comme au paradis, comme dans mes chiottes aussi. Sa sent l'éther. Un hosto, je sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle.

Deux trois gars sont là, autours de moi, ils me regardent avec bien trop de pitié... Qu'es-ce que j'ai encore foutus ?

Ils me parlent et bordel l'ingé son dans ma tête fait de la merde, le son et l'image sont décalés.

Je finis par retrouver mes repères, je me roule sur le côté pour me lever, aussitôt un d'mes gars me soutiens d'une main ferme, mais je suis attaché.

Je demande un couteau, ils refusent, j'exige un couteau, ils refusent, j'ordonne un couteau, je tranche mes liens avec celui de Vito.

A travers la porte entrebâillée, je vois deux types armés, je reconnais leurs visages sans pouvoir les nommer, en tout cas, c'est des Siciliens. C'est positif.

Ils me parlent de bombe, de russes et de go pro, ça me reviens petit à petit, cette connerie d'attentat improvisé... J'ai déconné grave. Ma vie c'est une chose, mais celle de la Famille... J'aurais tout le temps de regretter. encore heureux que la déflagration m'ait pas envoyer valdinguer à l'Est...

J'me tourne, et pose mes pieds sur le carrelage. Ils est froid. Enfin que sous mon pieds gauche. Et bordel, pourquoi ça a fait "ting" à droite ?

Je lève les yeux, je croise leurs regards, je comprends.

Je lance une droite sur ma jambe de métal, ça me pète les doigts, ça résonne et bordel ça fait mal !

C'est ma faute c'te connerie là. Et en plus j'ai entraîné les autres...

Faut que je garde la face, si les Consigliere plie, qui tiendra ?!

Je me lève, c'est la galère pour marcher.

On me file une canne, je demande ou est la gachette et la rends aussi sec.

Je suis bancal. Mais je marche.

Et je vais botter le cul des russes avec du fer, 'vont le sentir passer.

Spoiler: Hrp

@Silvio Mancini gg à vous, fait passer le mot de ton côté.

 

[Olrik Corleone]

Et en plus j'ai filmé cette connerie monumentale....

 

[Olrik Corleone]

Je sais qu'c'est une connerie de larguer sa vie sur un bout de papier, surtout si ça tombe dans des mains pas nettes...

Mais bon, ça m'aide pas mal à réfléchir cette affaire là... Pis peut-être qu'un jour j'pourrais vendre ce récit...

Bref, passons.

Voilà un mois que j'me dore la ferraille sous le soleil de ma Sicile Natale. J'avoue que j'étais pas rassuré de laisser les autres faire mon taff, déjà parce qu'ils allaient foutre pour sur un bordel monstre sur mon bureau, mais aussi parce que les connaissant, la finesse et le diplomatie courtoise... C'est pas fréquent chez eux quoi.

Pourtant je dois bien avouer que je suis impressionné.

Non contents de faire tourner à plein régime la SRT, il ont réussis à rallier divers groupuscules plus ou moins majeurs à notre noble cause. Et en plus ils se sont emparés d'une ville.

J'ai pris un week-end de congé sur mes vacances pour aller féliciter ces bougres, week-end que j'ai faillis passer à la douane d'Athira à cause de ma foutue prothèse qui fait un bruit monstre sous les portiques de sécurité...

J'arrive à Pyrgos, tout est propre, tout est calme, plusieurs camions travaillent, des billets sur patte à mes yeux ! Je rencontre les quelques chefs avec qui je m'étais entretenu au téléphone, forts sympathiques, et ensemble on s'rends sur Chalkeia, notre petit chez nous.

Y'a pas à dire, les architectes ont fait un super taff ! On n'a même pas eu besoins d'enlever leur grand-mère pour leur mettre la pression. Ils ont sus êtres compréhensifs dès l'début.

Le lendemain, je me décide à faire un petit tour, à l'ancienne comme ils disent, j'récupère mon NH là où il était planqué, et en deux tours d'hélices, la poussière fut soufflée, me permettant de foncer droit sur Kavala.

Un contrôleur aérien m'donne l'autorisation de me poser, normal, et là, deux bleusailles m’accostent, appellent la fourrière, et m'amendent pour port de "béret illégal", et déplacement en véhicule prohibé. J'avais pas l'temps de traîner, j'ai sortis une liasse, leur ais laissé la monnaie, et suis partis rejoindre mes futurs travailleurs, aussitôt envoyés sur Pyrgos pour miner du rubis.

En parlant de ça, j'en ais pas vendu souvent du rubis... Mais qu'es-ce que j'en fait vendre avec mes camions et mes employés !

La journée s'est écoulée assez vite au final, et s'est clôturée par une course poursuite avec des voleurs de camions, qui ont fuits à l'est, et vu l'horaire de on avion, j'avais pas l'temps de faire péter la frontière ou ma seconde jambe.

J'suis donc repartis à la maison, après avoir félicité une dernière fois mes gars, les yeux pleins de fierté, la tête emplie de projets.

Le casino de Chalkeia.... Ça claque.... Ça claquera pour sur !

 

[Olrik Corleone]

Ça fait un bail que j'ai pas remplis ce bouquin... Faut dire, c'est pas comme si j'avais des masses de choses à coucher sur papier.

De un parce que si ce truc tombe en de mauvaises mains, je serais obliger de les trancher. Et de deux parce que j'ai une mémoire suffisante pour pas avoir besoins de pense-bête.

De toute façon, que dire ? Que quelque chose d'énorme se prépare ? Aucun intérêt de teaser un public inexistant.

Que je viens de passer trois mois en Sicile, sauf quelques week-end sur Altis ? Tous ceux à qui cela importe le savent. Et m'attendront à la sortie de l'aéroport dans tous les cas.

En tout cas ce petit bout de terre me manque... Faut dire, ce que j'y ais construit avec Mosco est assez énorme. On a une hiérarchie solide, des entreprises plus que rentables, et même une ville sous notre coupe. Y'avait qu'à voir les têtes des Parrains de la 'Ndrangheta au pays, plus de mépris, seulement du respect, et même une touche d'envie, si si.

Bon le seul blème c'est que je connais plus tout le monde, Vito a recruté quelques gars, j'ai vu que leur C.V, j'espère qu'ils sont à la hauteur de notre élitisme. Mais je lui fait confiance. Pour sur. et puis au pire ça nous coûtera pas bien cher de les "licencier".

Va falloir que je me replonge dans ces affaires que j'ai suivis à distance, mais pourtant avec attention. Rien de mieux que le terrain pour comprendre, juger et trancher une affaire, quelle qu'elle soit. J'ai le nez pour ces choses là, le nez du Consigliere.

Me reste plus qu'à organiser une soirée au Kub pour mon retour, histoire de me remettre dans le bain !

D'ailleurs va falloir que je retrouve les clés de ma planque, celle que seul @Mosco Corleone et @Vito Corleone connaissent, celle là même ou dorment paisiblement au congelo quelques 230 tortues... Et une femme aussi, elle a cru pouvoir divorcer en prenant la moitié de mes biens cette conne... Je ne lui ais laissé qu'une balle. Faut pas déconner... Le seul truc c'est que la seule femme potable que je connais sur altis... C'est la femme de @William Velucci ... Pas top...

 

[Olrik Corleone]

Tiens, fallait que je retombe sur toi... Le carnet de mes conneries, de mes erreurs....

J'ai beaucoup appris depuis... Beaucoup souffert...

Ils m'ont donnés ma chance, sur le continent,; une chance de me racheter...

Me v'la pompier désormais... Je traîne ma carcasse et le bout de ferraille qui me sert de jambe droite pour sauver des vies, moi dont les ordres en ont condamnés plus d'un...

Je devrais te jeter, te brûler, te faire disparaître, mais non. Tu es comme les millions de mon compte en banque, une trace du passé, que j'assume.

Je vais me racheter.

Pour preuve, voici le dernier mail que j'ai fait à ma hiérarchie :

*-*​

Olrik Corleone
23 rue de la belle Catin
Telos
3630

A Telos, le 21/03/2022
A Messieurs les Officiers Supérieurs du SDIS d'Altis
​

Objet : Candidature à une mutation promotive de l'active des Sapeurs Pompiers d'Altis, vers son corps médical, le Service de Santé des Armées.



Mes respects Officiers, et mes sincères salutations,

Par la présence, je demande officiellement mon rattachement au Corps Médical du SDIS d'Altis, en vous proposant de considérer, en plus de mes états de services, la lettre de motivation qui suit.

Au delà d'êtres de soldats du feu, les Sapeurs Pompiers sont des Sauveteurs, des Secouristes, rompus aux meilleurs techniques de prise en charge et de stabilisation de l'état des victimes. A force de volonté et de talent, ils parviennent à sauver des citoyens victimes des pires atrocités.

Qui ne serait pas d'accord sur ce point ? Personne.

Cependant, cette définition met également en exergue une faille, une faille inévitable, que même les meilleurs d'entre nous ne peuvent combler. Nous sauvons, nous stabilisons, nous évacuons vers les hôpitaux, au plus vite, mais quid des actes médicaux, impraticables sans l'approbation directe d'un médecin ? Quid des cas évolutifs ? Quid du suivis des victimes ? Quid de la compréhension des antécédents ?
Sans même parler des problèmes psychologiques des victimes, mais aussi des possibles chocs posts-traumatiques de nos propres rangs. Cet aspect pourtant indissociable de la gestion de victimes est tout simplement le grand oublié de notre SDIS.

Je ne dresse pas là une attaque aux compétences des Sapeurs, loin de là, car ils n'ont pas vocation à devenir des encyclopédies sur pattes. J'établis, toujours par la présence, un constat simple mais alarmant pour vous, vous la hiérarchie. Et plutôt que de critiquer sans solution, je me propose, sans aucune prétention, de l'être.

Mes Officiers, je met à votre service les enseignements que j'ai tiré au contact des meilleurs sur le continent, comme je le fait déjà depuis mes premiers jours à vos côtés, mais je vous propose de leur donner une amplitude et une efficacité plus forte encore, en les investissant par mon biais d'une légitimité médicale.

Je ne prétend pas faire des miracles, il y aura toujours des décès, mais je me refuse de rester à ma place quand un simple changement serait salutaire pour des citoyens, leurs femmes et leurs enfants.

Parce que oui ! Oui, Messieurs les Officiers, trop de vies nous échappent.

Je vous présente mes respects, Officiers, et vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments les meilleurs.

​

*-*

​

Tu vois, j'use toujours des même techniques, des mêmes mots, du même ton, mais plutôt que de les mettres au services du vice, de la drogue et de la mort, je les offre à la vie, aux autres, et à mes frères d'arme. Arme qui n'est plus d'un calibre, mais dont l'efficacité est d'autant plus redoutable : l'esprit d'équipe.

 

[Olrik Corleone]

Hé ben... ce bordel...

Franchement même moi j'aurai pas pu inventer une telle énormité....

J'avais confié la SRT à Carlito Brigante, en le nommant directeur pendant que je partais en cure de demafiatisation sur le continent.
Cet enfoiré la revendue à des gens qui l'ont eux même revendue après. Sans pression. Sans aucune forme de putain de respect pour mon travail....

Alors okay les autres savaient pas qe Carlito les pigeonnais mais enfin quand même, faut se renseigner un minimum...

Et vas y que ça me sors que j'ai rien à voir avec le SRT... MOI ? Honnêtement j'ai faillis lui planter une seringue entre les deux yeux celui là...
Et le pire c'est qu'il est sympa au final ce pigeon.... Du coup j'ai même pas fait appel... Je ne me reconnais plus.

Résultat le tribunal me rembourse des cacahuètes dont je n'ais strictement rien à foutre et valide les transactions frauduleuses. Okay ils ont pas tords sur le fait que je suis un mauvais propriétaire. Enfin si ils ont tord. Je suis excellent. J'étais juste occupé.

Avec leurs conneries je vais rechuter je le sens... J'ai beau sauver des gens tous les jours en tant que médecin, si je tombe sur Carlito je lui mettrais une des roquettes de RPG qu'il me reste en plein dans le cul. Sans la mise à feu histoire qu'il la sente bien.

Honnêtement, j'aurais pas des projets sur le feu j'embaucherais des anciennes connaissances pour me l'amener avec les couilles en pièces détachées.

Ouais j'ai des projets, des gros, à base de drogue médicale et de soirées open bar. Déjà parce que faute d'être propriétaire de entreprise qui coule h24 (quoique je m'en fou du tribunal j'irais quand même pavaner là bas à l'occasion ), je reste co-propriétaire du Kub et de la Vita Science... Sans compter mes sociétés écrans que j'aurai du fermer...

En fait je savais bien que je pourrais jamais quitter le monde mafieux... Rien que quand je me balade en NH90...

J'aime ce que je fais chez les pompiers. Les trafics ne me manquent pas, je ne veux pas redevenir un être traqué. Mais il me faut ma dose d'adrénaline naturelle... Faut que je joue avec les lignes rouges...

Je suis surveillé j'en suis sûr... Ils attendent mes faux pas... Et si j'y allais de manière logique je donnerai pas cher de ma vieille peau...

Mais je vais y aller à ma manière.
A la Olrik.
Et ça va chier.
Et l'or va couler à flot.
Et je coninuerai à faire le bien chez les pompiers.
Et à favoriser le mal ailleurs, sans pour autant le créer.

Je pèse putain.

 

[Olrik Corleone]

Caporal Chef Olrik Corleone
Médecin de Santé du SDIS, Formateur Stagiaire

État Major du SDIS,
Tableau d'affichage
​

A: État Major du SDIS, personnels impliqués dans la manoeuvre
Objet : Rapport sur la manoeuvre PLAN ROUGE ALPHA SUR CHUTE AÉRONEF EN ZONE INDUSTRIALO-PORTUAIRE

Le rapport qui suit se verra complèté de commentaires, qui seront rédigés en italique, non pas dans une optique de réprimande mais bien pour relever les points à améliorer, la manoeuvre ayant d'ores et déjà été classifiée plus que satisfaisante par les formateurs en présence.


Message radio d'alerte :

A tous, de l'état major, silence radio.

A tous, de l'état major, déclenchement d'un plan rouge alpha pour chute d'aéronef en zone industrialo-portuaire.

Localisation : Rock import Export, secteur Athira, coordonnées 154158.

Situation : D'après les requérants : forte explosion, un véhicule lourd de transports chimiques et un hélicoptère léger civil impliqué. Pilote éjecté en mer, conducteur incarcéré.

Les équipages seront les suivants :
Wade et Girard : SNSM
Richie et Millas : VMS
Fobrov : VSAV
BBredingtoon : VSR

Un Codis de crise est mis en place avec une coordination médicale intégrée.

L'état major recommande la plus grande prudence et impose le port de la tenue de feu.

Terminé.


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Immédiatement après l'alerte, chaque équipage s'est équipé en conséquence, dans un délais plus qu'honorable.
Les secours ont ensuite convergés vers la zone impliquée.
Une panne VSAV est à déplorer, dont l'arrivée soudaine mis indisponible ey le véhicule et le chauffeur.

Le premier véhicule arrivé, le VSR, se mit en position de soutien opérationnel, en contact direct avec le Codis.
Le véhicule SNSM se rendit immédiatement au plus proche de la victime immergée. Il est important de noter que ce véhicule est passé en plein milieux de l'accident, passant juste à côté d'un hélicoptère à fort risque d'explosion. A l'avenir il faudra envisager différents accès.
Le VMS pris en charge le conducteur dès son arrivée.

L'intervention rapide de la SNSM permis d'extraire hors de l'eau dans un délais records la première victime, en urgence relative pour de multiples fractures.
Un VSAV fut mis à disposition pour évacuer rapidement la victime.

Le conducteur étant en urgence vitale, pour un ACR, le VMS mis en place le défibrillateur, qui, accompagné d'une RCP d'une qualité exeptionnelle, permis de ramener la victime qui fit cependant un second arrêt, alors que le VMS était repartis à l'hôpital, rechute brillamment traitée par l'équipage du VSR. L'homme avait visiblement été exposé à une forte dose de produits chimiques volatils.
Un second VSAV fut dépêché pour une évacuation prioritaire.

L'évacuation se fit sans encombre, sur le CHU Athira, tout comme les reconnaissances chimiques et matérielles.

Les formateurs félicitent tous les effectifs impliqués. Cependant ils attirent leur attention sur certains points à savoir :
-utilisation de la fréquence tactique
-identification et étiquetage des victimes
-prise de contact avec l'entreprise
-demande de moyens supplémentaires.
- S'il y avait eu des effectifs supplémentaires : éclairage de la zone par un dragon.

Photos à venir dans la journée, vous pouvez joindre les vôtres à la suite. ​