"rr" = à prononcer en roulant les 'R' , ou remplacer le 'R' par 'L'.
Pavel - Allez bouge-toi frrérre, faut pas trrainer la nuit va bientôt tomber et la police est déjà surr nos talons.
Oulianov - Je te suis, Dabrroushnia.
C'était un début de soirée comme les autres sur cette petite île. Notre Mohawk venait de lâcher, sûrement une durite défaillante vu l'état dans lequel nous avions récupéré ce véhicule. Barek du atterrir d’urgence près d’une vieille bâtisse nous obligeant à nous parachuter juste avant.
Pavel, moi-même et les hommes descendîmes à toute vitesse afin de “contrôler” la zone. Alors que nous nous rapprochions de la maison un homme sortit, torche et fusil de châsse à la mains. Il m’éclaira le visage tout en criant d’une voix bringuebalante “Heyyyy Wouuu là-bas !!?”.
C’est ainsi que nous fîmes la connaissance de Jean-Pierre. Un homme âgé, la cinquantaine passée, les traits tirés mais qui n’avait pas froid aux yeux. Cet homme compris rapidement la situation et nous proposa asile dans sa bâtisse pour la nuit.
Ni une ni deux nous traversâmes le champs afin de nous y réfugier.
Une fois à l'intérieur, alors que Pavel vérifiait les fenêtres, je m'assurais que la porte était bien bloquée et que nos armes étaient rechargées. Jean-Pierre nous offrit à boire et nous pûmes chacun notre tour, nous présenter. Une fois fait, nous nous recroquevillâmes dans un coin de la pièce au rez de chaussé afin de prendre un peu de repos. J'avais avec moi le vieux livre que nous avait donné notre père avant notre départ.
La couverture du bouquin était toute arrachée mais on pouvait encore lire dessus : Вор в законе (vori v zakone " voleurs dans la loi "). Mon père était de la vieille école, ce livre compte les histoires de la mafia depuis son avènement datant de l'époque des Tsars. J'entrouvris le livre à la première page.
[...]
Pour tout vous dire nous n'avons pas vraiment eu le choix, comme vous le savez peut-être déjà, nous sommes les deux rejetons d'Ivan Ivanovitch Zaitchev, Patriarche et chef de la famille Zaitchev. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais dans ce cas c'est que vous ne faites pas parti du milieu. La famille Zaitchev appartient à la "mafia rouge", ou encore "la pieuvre russe" comme on l'appelle aujourd'hui.
Ce n'est pas pour rien que cette mafia porte un tel nom, en effet la répartition atypique des familles qui la composent fait que ce groupuscule criminel est différent, à l'inverse par exemple de nos amis siciliens, qui eux possèdent une organisation "verticale" du pouvoir : un pour les commander tous. La mafia rouge, elle, se composent de différentes familles toutes sur un pied d'égalité et étroitement soudées grâce à une grande idéologie commune, les amenant parfois à s’entraider comme se dévorer.
Notre père est décédé, foudroyé par un cancer des os. C'est en octobre 2014, peu avant sa mort, qu'il prit sa décision. Il fallait, pour le bien de la famille, assurer la pérennité du groupe. La famille Zaitchev est née peu après la révolution de 1917 dans les faubourgs de Saint-Pétersbourg. Le clan a su profiter de l'expansion du pays suivis de la chute de l'U.R.S.S pour élargir ses activités et étendre son influence. Aujourd'hui on trouve des ramifications, loyales à Ivan, du port de notre chère Lenningrad (St-Pétersbourg à l'époque) jusqu'au début des grandes plaines sibériennes... Mon grand père disait toujours :
"Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie" [Cf. Confucius].
Les familles mafieuses ont su s'agrandir à cette époque grâce à une certaine largesse d'esprit. Peu importe si vous veniez d'Europe de l'est, ou bien du nord de l'Asie, le travail et la loyauté primaient. Les relations étaient professionnelles, bien qu'avec le temps l'ensemble de la pieuvre se soit mit d'accord pour respecter une éthique précise. Les activités modernes étant devenues bien plus cruelles et criminelles que dans le temps les parrains se mirent d'accord pour être solidaire, et ne pas faillir face aux autorités grandissantes de notre époque.
Tout ceci nous ramène en 2014. Notre père décida il y a quelques années de ça de nous envoyer en Grèce, sur une île voisine de celle d'Altis, nommée Lemnos. Ce jour là il ne décrocha pas un mot, il nous tendit uniquement ce livre.
Maintenant que j’y pense je comprends, il ne souhaitait qu’une chose, prospérité et force pour la pieuvre et sa propre famille. Mon frère et moi étions jeunes et nous n’avions pas encore saisi sa volonté.
C’est ainsi que notre histoire commença, pendant près d’un an la famille Zaitchev se développa amassant richesse, pouvoir et partisans. C’est au début de l’année 2015 que la famille pris le pouvoir, à la tête des forces politiques et militaires de l'île. S’en suivit une période chaste où les armes, et la drogue affluaient en abondance. Je ne comprenais toujours pas bien la signification du geste de notre père, lorsqu'il nous a transmit ce livre, mais ce qui était sur c'est que nous prenions du bon temps. On a rencontrés des Cubains, des Roumains, des Mexicanos ! Et même un Jap' ! Cette île regorge de monde de tous horizons.
Mais tout cela n’allait pas durer. C’est à la fin de l’année 2016 que différents groupuscules sauvages virent le jour. Allant de différentes familles Russes convoitant notre ramification en passant par des fanatiques et autres terroristes en proie au chaos. A cette époque, Pavel et moi étions ignorants et arrogants. Fort de notre fortune nous en avions assez de travailler. L'illégalité devenait pesante pour moi alors que frère sombrait dans la drogue et la violence. Suite à une violente dispute nous fûmes en désaccord pour la première fois de notre vie. Je décidai alors de m’engager avec certains de mes hommes dans un corps armé appelé Gruppa. Je reçu ainsi durant de long mois une ferme instruction militaire. Pavel quand à lui voguait à ses occupations toutes plus sombres les unes que les autres … Il me manquait mais je ne repris pas contact de suite.
Suite à la mollesse d’une administration gouvernementale défaillante la Gruppa fût dissoute et Lemnos abandonnée à une horde de marchands et de capitaliste.
Pendant les trois années qui suivirent je me vis dans l’obligation de rentrer au pays. Ruiné, désespéré. A cette époque, on aurait pu dire de moi “Il a touché le fond”. Une période difficile, ou bidonville rimait avec quotidien. J’en garde un souvenir amer. C’est à ce moment que frère réapparu. Il était changé, je n’en revenais pas moi même. Il était calme souriant … je fus déstabilisé jusqu’à ce que ce qu’il me raconte son histoire et m’explique son plan.
Nous sommes début 2019, frère certain de son nouveau coup me donne mon passeport contrefait ainsi qu’un document stipulant l’embauche de deux mercenaires au seins de l’APR (Armée privé Russe). C’est de cette manière que nous avons passé une année et demi au Danemark, à travailler pour cette société privé. Malgré un boulot rasoir et mal payé, un pays au bord de la guerre civile j'eus à ma grande surprise l’occasion de rencontrer et de revoir beaucoup de monde. Nombreux de mes hommes, d’anciens contacts et amis. Tout ceci ne faisait que ranimer la flamme, en moi, qui s’était éteinte. Mon frère réalisa rapidement qu’il ne pourrait pas assouvir ses basses pulsions ici c’est pourquoi, après avoir réunit chacun des anciens membres de la famille, décida de revenir aux sources. Une idée chatoyante qui me fît réaliser à quel point j’avais oublié les dernières volontés de père. J’avais toujours ce vieux livre dans mes affaires, je ne savais pas pourquoi mais je ne pouvais partir sans. Frère et moi décidions que nous devions tout recommencer à zéro, modestement, et tenir compte des enseignements de père cette fois-ci.
Barek avait gardé sa vieille Brigitte, carrément rouillée mais elle volait encore. Nous pûmes tous embarqué un matin de Septembre, cap sur Altis une île de l’archipel grec.
[...]
Alors que je finissais tout juste de feuilleter quelques pages la porte s'ouvrit avec fracas.
Jean-Pierre - Debout! Vite!
Pavel, impassible, s'était déjà endormit. Il ne remuât même pas une oreille.
Jean-Pierre ne prit pas le temps de donner la moindre explication, il m'attrapa par le col et me sortit de ma torpeur d'un coup sec.
Jean-Pierre - Venez voir !!
Je mis un grand coup de taloche dans le postérieur de Pavel, il sursauta l'arme au poing.
Pavel - Borrrdel !!
Oulianov - C'est moi, vite vient voirr, on y va.
Pavel - Merrrde .. Quoi encorre?
Il soupira. Jean Pierre nous ouvrît la porte de son garage, alluma la lumière et pris une lettre timbrée d’un sigle de la gendarmerie.
Yoyo avait encore les yeux froissés, Hiro l’arme aux poings, Salazar et Vassily discutaient dans un coin, Albertis ronflait, Popov et Antonio cherchant des victuailles dans nos sacs. Pavel ne disait rien, il se contenta de prendre l’imprimé avec une tête d'enterrement et nous en fit la description.
Gendarmerie de Kavala : Rapport du 19/10/ 2020 - Interpol
Identification des suspects recherchés : “Liste des crimes et infractions sur demande.”
Identification des suspects recherchés : “Liste des crimes et infractions sur demande.”
Jean-Pierre - Je vais vous aider.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
Oulia = Présentation famille
Pavel = http://www.agorapolis-altislife.fr/threads/faut-se-présenter-bordel-présentation-pavel-zaitchev.10368/#post-80034
Andrès Garcia = http://www.agorapolis-altislife.fr/threads/andrès-garçia.10343/#post-79961
Hiro Kurokami = http://agorapolis-altislife.fr/threads/hiro-kurokami.10524/
Salazar Grenko = http://www.agorapolis-altislife.fr/threads/présentation-salazar-grenko.9656/
Albertis Grucoco = http://www.agorapolis-altislife.fr/threads/bajour-alberti-grucoco.10380/#post-80057
Vassily Bourdoukovski = http://agorapolis-altislife.fr/threads/présentation-vassily-bourdoukovski.10621/
Artur popov = http://www.agorapolis-altislife.fr/threads/artur-popov.10365/#post-79955
Antonio Ferrara = http://agorapolis-altislife.fr/threads/présentation-antonio-ferrara.10430/
Jean Pierre Lambert = http://www.agorapolis-altislife.fr/threads/sacré-jean-pierre.10337/#post-79813
Dernière édition: