Présentation de Martin DUPONT

Martin Dupont

Citoyen d'Altis
  Membre
20 Août 2017
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  • Présentation IRL :
-Age : 33 ans (bientôt)
-Lieu de résidence : Auvergne, France
-Comment avez vous connus le serveur : en cherchant sur google
-Vos loisirs, passions : informatique, air soft, jeux vidéos
-Paragraphe Libre :
-Votre expérience du RP : J'ai joué sur plusieurs serveurs RP
  • Présentation RP :
-Nom et Prénom de votre personnage : DUPONT Martin
-Age de votre personnage : 33 ans
-Nationalité de votre personnage : Française

  • Histoire RP :

Bonjour,

Je m’appelle Martin DUPONT, je suis né en 1986 dans une grande ville. Je vivais seul avec ma mère Yolande et ma grand-mère, qui aimait me surnommer « mon canard ».

Je n’ai jamais connu mon père, partit lorsque ma mère était enceinte.

J’ai grandi assez paisiblement, sans anicroche, dans un quartier modeste où l’ensemble du voisinage m’appréciait pour mon sérieux, ma gentillesse et surtout ma serviabilité.

Ma grand-mère, appelée au chevet de son propre père malade, a dû déménager à l’autre bout du pays, et me laisse alors seul avec ma mère dans cette grande ville. Ma mère fait survivre notre foyer en effectuant des ménages qui l’occupe une grande partie de la journée.

Elle consacre le reste de son temps à mon éducation et veille à m’inculquer des valeurs telles que le respect, la loyauté et la droiture.

Rapidement, je rencontre des enfants de mon âge, qui deviendront de bons amis dans mon quartier, et bien que discret et quelque peu solitaire, je me créée un petit cercle d’amis précieux, avec lesquels j’évolue et continue de grandir.


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A la sortie de l’enfance, je me passionne pour la moto, le hockey et surtout j’apprécie les longues heures passées au café du coin sur mes jeux d’arcades favoris.

Je travaille modestement à l’école, et décide à l’adolescence de rentrer dans la vie active pour aider ma mère à assumer les charges familiales.

Je trouve alors du travail dans une grande manufacture de la ville, en tant que manœuvre, et apprends alors assez aisément les rudiments du métier.

Très vite mes collègues m’apprécient, tant pour ma bienveillance, que pour mon dévouement à mon travail, que j’affectionne particulièrement.

Les collègues, pour certains, deviennent progressivement des amis, et me propose de rejoindre leurs sorties hebdomadaires dans le bar « Cactus Café », voisin de la manufacture.



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Je rencontre alors mon premier vrai amour, Hariette, serveuse du bar, aussi intelligente que jolie. Etudiante en architecture, le service du soir lui permet de financer ses études, et ses quelques loisirs.

Nous commençons alors à nous voir tous deux de plus en plus souvent, et plus je la connais, plus je l’apprécie. Petit à petit notre relation évolue et se transforme en véritable amour. Je me dévoue entièrement à elle et m’adapte à ses exigences, et ses demandes de sorties.

Hariette est passionnée de danse, et m’initie alors aux danses de salons, dans lesquelles je me révèle être un bien piètre danseur.

Elle se trouve alors un partenaire, Hugo, pour présenter des concours.

Bien que la jalousie me ronge, je ne dis mot et accompagne ma douce dans tous les déplacements nécessaires pour les concours qu’elle présente désormais avec Hugo.

Elle est une excellente danseuse, et très régulièrement j’ai plaisir à la voir recevoir une médaille sur le podium.


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Hugo est très secret, se montre discret et disparait très régulièrement plusieurs jours, manquant parfois même les entrainements, ce qui ne manque pas de mettre Hariette dans tous ses états.

Un soir, il est retrouvé mort. Très vite l’enquête est orientée sur ma relation avec Hariette, et ma jalousie est alors évoquée, malgré mon silence total sur le sujet, je deviens le principal suspect.

Je n’ai jamais cessé de clamer mon innocence, même tout au long du procès.

Mon alibi est mis en cause par l’un des témoins, qui n’admettra jamais avoir été approché par la mafia locale, je n’ai alors aucune chance.

Je me vois condamné à 18 ans de prison pour le meurtre du partenaire de danse de ma promise.

Cette dernière, ayant perdu toute confiance m’abandonne complétement à mon triste sort, et mes amis se révèlent finalement, ne pas en être.

Tout juste âgé de 21 ans, je me retrouve alors accusé à tort de meurtre, ne peut prouver mon innocence et me voit écroué dans la prison de ma ville natale.


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J’apprendrai là-bas le décès de ma chère grand-mère des suites d’une longue maladie, et la tentative de suicide de ma mère bien aimée en suite de mon incarcération. Elle n’a sans doute pu supporter avoir passé des années à m’inculquer des valeurs, pour m’assurer un avenir, et finalement me voir derrière les barreaux.

Mon monde s’écroule, et pour ne pas devenir complètement fou, victime d’une terrible injustice, je décide d’intégrer l’équipe des cuisines de la prison. Ce poste m’assure une sécurité certaine, permettant ainsi de ne pas intégrer de gangs, tout en les satisfaisants par la reconnaissance du ventre. Cette place, bien que peu rentable financièrement, m’assure tout de même un certain confort matériel, notamment au niveau du cantinage.


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Bien que restant loin des gangs je ne peux m’empêcher de voir et d’entendre ce qu’il se passe réellement derrière les murs d’une prison. La loi, et la morale ne sont très visiblement plus les mêmes que celles que je connaissais jusqu’ici.

Je ne cesse de me rappeler durant toutes ces années les paroles de ma mère concernant le respect de la hiérarchie, de l’autorité, et le comportement à tenir en société, et ne peut m’empêcher de me demander comment j’ai pu en arriver là.

Pour tenter d’oublier, et ne pas me laisser envahir par la colère et la rage qui me rongent, je me plonge dans les livres, et en apprend beaucoup.

Je purge ma peine sans accrocs, et obtiens un droit de visite permanent de ma mère, qui ne manquera pas un seul rendez-vous hebdomadaire jusqu’à son décès dans un terrible accident de train.

Alors âgé de 30 ans je me retrouve définitivement seul, sans aucun ami, et sans aucune attache familiale, ni plus aucun repère. Je continue de purger ma peine avec une conduite exemplaire, malgré la peine et la tristesse quotidienne.

Après 12 ans d’emprisonnement, au cours desquels mon monde n’a cessé de s’écrouler, je décide de demander une libération anticipée pour bonne conduite, que j’obtiens sans mal.

Aujourd’hui âgé de 33 ans, je décide de quitter cette ville qui m’a vu grandir et surtout m’a trahie, pour commencer une nouvelle vie.

J’utilise alors l’argent économisé lors de ma peine, sur mon maigre salaire de cantinier en milieu carcéral pour m’offrir un billet pour l’île d’ALTIS, et débarque alors dans la ville de KAVALA.

Je choisis un aller simple, pour tourner la page définitivement et intégrer une société où je ne connais encore personne, et espère pouvoir me reconstruire.

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Je reste très discret sur les années passées en prison, difficiles tant moralement que physiquement. Cette période de ma vie m’a profondément changé, a remis en cause les principes inculqués par ma mère, et n’ont cessé de faire grandir en moi une colère que j’espère pouvoir canaliser dans cette nouvelle vie qui m’attend.

Je dois aujourd’hui gagner ma vie en travaillant, et deviens mineur dans les mines de diamants. J’aspire à une vie meilleure, avec un salaire décent.

Le métier de mineur semble peu rentable pour les heures passées et la fatigue engendrée, mais me permet de vivre modestement, et d’expurger ma colère.



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Ma personnalité d’aujourd’hui est malgré tout bien différente, la prison m’a changé en profondeur, et les leçons de vie de ma maman continuent de disparaître. L’injustice dont j’ai été victime m’aura marqué à vie, et mon passé de jeune homme droit et honnête semble bien loin derrière moi.