Présentation RP
Arthur Morel
Arthur Morel
Partie IRL :
- Votre pseudo : Almeos
- Votre âge : 18
- Votre lieu de résidence : Nouvelle-Aquitaine
- Vous faites quoi dans la vie : Étudiant en faculté
- Vos passions, loisirs : Informatique et tout ce qui y touche
- Vos jeux préférés : Arma 3 - CS GO - DayZ - H1Z1 BR - PUBG - Gmod (Serious RP)
- Avez-vous déjà joué sur des jeux de rôle : Arma 3 (Life, Exile) DayZ SA et mod (RP); Gmod (HL2 RP, Clock Work, SCP-RP...)
Partie concernant votre personnage :
- Nom et prénom de votre personnage : Arthur Morel
- L'âge du personnage : 22 ans
- Taille du personnage : 1m83
- Poids du personnage : 72 Kg
- Nationalité : Française
- Les qualités et défauts du personnage : Fraternel, violent, impulsif, manipulateur, fanatique,
Histoire de votre personnage :
Petite précision avant tout, si l’histoire est écrite du point de vue interne, c’est dans l’objectif de ne pas spoil le caractère complet du personnage mais d’en laisser une idée et de laisser le rp faire son oeuvre, Certains des faits de cette histoire, peuvent correspondre à une précédente que j’ai dû brider et que j’utilise maintenant dans son entièreté. Bonne lecture
Ça fait des mois que j’ai pas écrit dans ce journal et si j’y reviens c’est parce que c’est surement la dernière fois que je tâche ces pages de mon encre.
Je pense que c’est le bon moment pour faire un petit récap d'où j’en suis, de toute façon personne que je connais ne tombera sur cette confession avant des années…
On va passer rapidement sur ma jeunesse, des parents aimant me donnant naissance dans la petite ville de Bordeaux, puis quatre ans après ma petite soeur, Elia, une petite brunette toujours souriante, parfois boudeuse quand on la taquine, un vrai petit ange en somme, enfin…
Mes parents on été proches de plusieurs mouvements écologiques durant ce temps. A l’époque je ne faisais pas trop attention à ce genre de trucs si ce n’est que je trouvait sympa les sortie avec les animaux et les promenades tranquilles en famille. J’ai toujours été plonger dans cet univers, ce qui m’a inculqué les valeurs de respect envers ce qui représente notre avenir.
Nous avons passé une enfance comme il en existe des milliers d’autres, j'étais extrêmement complice avec elle, sûrement plus que la majorité des fratries, j'étais son protecteur et surement son meilleur ami. On a grandi comme ça, c’était mon exact opposé la sœurette, rien qu’au niveau de son caractère mais aussi au niveau scolaire, une vraie amoureuse des études, toujours à réviser, lire, écrire… jamais un moment pour elle.
De mon côté c’était pas vraiment ma tasse de thé les cours, après avoir redoublé une première fois ma première, j’ai définitivement laissé tomber au courant de la deuxième tentative. Je sais pas, je n'ai jamais pu supporter le système, apprendre puis tout recracher, oublier, puis tout recommencer à nouveau, et répéter ça indéfiniment…
J’avais pas forcément les meilleurs fréquentations possible pour la scolarité, on avait un petit groupe d’amis remplis d'idéaux et de bonnes volontés, on s’est engagé et investi dans plusieurs groupes écolo pacifiques. Entre les diverses manifs, les distributions de tracts dans la rue et toutes ces conneries ont étaient bien naïf, c’est pas a coup de papiers et de paroles qu’on change le monde...
J’ai du me mettre a bosser, bien sur sans qualifications, pas d’emplois stable. Trouver un petit job, arriver à terme du contrat, recommencer, au final pas sûr d’y avoir gagné au change, mais faut bien vivre.
Voilà, j’ai pas trop le temps de m'attarder sur le passé trop lointain, je dois bientôt y aller, j'écris tout ça pour tirer un trait sur mon passé, enfin, plus particulièrement sur ce qui s’est passé il y a maintenant deux ans et les conséquences de tout ca…
20 ans, un appart miteux, toujours aucun emploi fixe, mais bon c’est les difficultés de la vie…
Un soir d’été, le 3 mars. Bordel je me souviens encore de tout de ce maudit jour, le soleil venant de se coucher, il devait être dans les 22h, un léger vent frais parcourant les rues de la ville. Je ramenais Elia de son cours de théâtre, je devais la raccompagner jusqu'aux parents puis retourner chez moi, c’était comme ça toutes les semaines depuis quelques années, en soit un petit rituel, c’était sympa on avait notre petit trajet habituel, on discutaient de tout et de rien.
Sauf que ce soir là, en passant dans une ruelle isolée, une petite ruelle calme, on est tombé sur deux types qui étaient pas la pour enfiler des perles, un gosse de quoi...17 ans maximum et sûrement son grand frère où je ne sais quoi qui devait avoir dans les 23 balais.
Ces ordures nous ont ordonné de refiler nos portables, portefeuilles, tous nos objets de valeurs. Refusant de la mettre en danger inutilement, j’ai obtempéré et fournit tout ce qui était demandé.
Malheureusement, je le vois encore dans le regard de ces chiens… ils voulaient plus… ils voulaient quelque chose qu’ils n’auraient jamais, ils la voulaient elle…
Tout s’est passé si vite, la situation qui s’enflamme, les insultes et les cris qui s’envolent, les coups qui partent, Elia qui tente de s’interposer, une lame sort, un coup part…
Putain… je revois encore la scène défiler devant mes yeux son corps tomber devant moi, les deux lâche fuir. J’ai tout tenté… tout… le bitume se couvrait de son sang, des gens accouraient, certains appelaient les pompiers, d'autres ont essayé d'aider... et ces putains de pompiers qu'ont mis une plombe à arriver…
J’ai vu son regard devenir évasif petit à petit, j’avais beau lui parler, tenter d'empêcher la vie de quitter son corps, rien n’y a fait. Cette soirée du 3 mars, du haut de ses 16 ans, l’être le plus cher à mes yeux a quitté ce monde trop brutal pour une personne comme elle.
Enfin, le temps a passé depuis, malgré que je m’en veuille autant qu’un frère qui est responsable de la mort de sa sœur pourrait s’en vouloir, j’aurais dû la protéger, j’ai échoué, tout est de ma faute.
Dire que ces types ont jamais été retrouvé…
Suite à ce soir, j’ai ouvert les yeux, j’avais plus rien à perdre. Je me suis engagé de manière active dans un mouvement qui avait compris les choses, enfin je le croyais à l’époque. L'Earth Liberation Front, un petit groupe d’activiste qui effectuent des actions envers ceux qui détruisent notre terre, je vais pas trop m’avancer la dessus, on sais jamais, si quelqu’un trouve ses pages… Je risque gros si jamais ce que j’ai fait à l’époque ce sait.
Durant ces quelques mois j’ai réussis à me tailler une place parmi les gérants de la section de l’ELF dont je faisais partie au vu de mon implication dans nos diverses actions.
Il y 2-3 mois maintenant, nous nous rendions sur une de nos plus grosses opération depuis des années, des mois et des mois de préparation pour ce grand jour. Je faisais partie de la supervision et l’organisation de ce projet, c’était l’occasion de se faire mieux connaître de la population, un ptit coup de pub… Mais tout a foiré, un putain de type était présent sur zone et les autres membres en charge du projet ont refusé de lancer le feu vert, tout à été retardé, une alerte a été donné, les militants présents sur zone se sont fait arrêter par les forces de police qui sont intervenu… tout ca a cause de ce putain de retard… Si on aurait fait péter le mec qui a fait échouer notre opération, tout se serait bien passé, surtout qu’il était pas tout blanc ce con et que son sacrifice aurait servi à quelque chose...
Bref, comme ont dit, “avec des si, on refait le monde”, suite à cet échec cuisant une partie des membres furent mis sous surveillance, moi compris. Les tensions internes éclatèrent suite à tout ça principalement idéologique, sur la nécessité de ne pas endommager la vie. J’ai essayé de faire comprendre à un maximum de gens que parfois, une perte humaine peut être envisagé. La discorde dura deux mois, un noyaux de membres fidèles me suivirent et nous avons quitté l’ELF pour créer le Front de Protection de l'Écosystème, se cotisant en départ pour une nouvelle île, pour repartir de bon pied.
Nous y voilà, la vie continue son court, j’abrège ces dernières lignes j’ai un avion à prendre sous peu, je vais ranger ce journal au fond d’un carton que j’emporte avec moi, si rien ne poursuit ces lignes, c’est probablement que je n’ai pas eu la force de continuer le récit de ma vie ou que je l’ai juste oublié au fin fond des mes affaires.
Je crois que j’ai fait le tour de tout ce joyeux bordel, je pense bien que tout est dit.
En ce magnifique jour du 3 mars, une nouvelle vie commence.
Dernière édition:
