Presentation Amadeus Yemnok

Amadeus Yemnok

Citoyen d'Altis
  Membre
Club des 2015
15 Juil. 2015
2
1
20
  • Présentation IRL
-Age ; 30 ans
-Lieu de résidence ; Paris
-Comment avez vous connus le serveur ; de fils en aiguilles....
-Vos loisirs, passions ;Musique, Altis, la sculpture
-Paragraphe Libre ;

  • Présentation RP
-Nom et Prénom de votre personnage ; Amadeus Yemnok
-Age de votre personnage ;50ans
-Nationalité de votre personnage ;Américain, Détroit

  • Histoire RP
  • Que je te raconte comment j'en suis arrivé là ?
    Déjà tu peux m'appeler Ama....
    Certaine choses peuvent se raconter, gamin... et d'autres doivent être enterrés....
    Remuer le passé ça pue.

    Mais bon si tu y tiens...
    J'étais flic dans la banlieue nord de Détroit. Je consacrais ma minable existence à cette salope de ville, j'essayais de la rendre meilleur ou plutôt je me donnais l'illusion que je contribuais à faire quelque chose.Toute ma vie tournait autour de ça . J'étais fais pour ça.
    J'y croyais à cette idée de justice que la morale inculque. Les méchants d'un coté, les gentils de l'autre, nous quoi, et rien au centre......Foutaises.
    J'ai passé 11 années de ma vie à nettoyer la merde que la société continuait de chier.

    J'étais le parfait soldat bleu, gamin....un vrai connard quoi...

    Comme le répétaient mes supérieurs de l'époque, j'étais un exemple pour mes collègues...des décorations à ne plus savoir quoi en foutre, quasiment toutes décernés pour le courage et la bravoure témoigné lors l'interpellation de dangereux criminels...ramassis de conneries!!!. Il suffit d'abattre un pauvre junkie d'une balle dans le dos pour que l'ont vous donne une sucrerie. Comme si une plaque de métal peint sur nos uniformes couleur, impunité, lavait le geste d'ôter la vie.

    Après quelques cicatrices et des kilomètres de léchage de culs d'officiers, on me promu au rang de chef d'escouade.Je venais d'avoir trente ans...
    Ma mission était simple, constituer une équipe triée sur le volet de petits soldats bleu, sans attaches , dévoués corps et âmes à la «cause», les neurones défoncés à l’adrénaline pure de préférence...
    Les pisses rapport nous appelaient des têtes brûlés, comme pour rappeler à tous que nous étions déjà mort, carbonisés pour la cause.
    Mais des fois gamin tout s’arrête, ça te tombes dessus, comme ça. Tu te réveilles un matin avec ce goût dans la bouche...la rage et tu sais déjà que quelque chose s'est brisé et ne sera plus jamais comme avant...

    Je sais pas pourquoi fiston mais l'hiver à Détroit est pire qu'ailleurs, pas qu'il y fasse plus froid, mais tout y est plus triste et la faune qui grouille encore plus taré que d'habitude...

    La mission était de démanteler un gang ,versant dans le proxénétisme aggravé, relié à 3 affaires de stupéfiant , la routine, raclé la merde.
    Depuis 2 ans l’enquête de la DEA stagnait. Des jeunes filles étaient enlevées et puis réapparaissaient 3 semaines plus tard dans les diverse décharge à ciel ouvert en périphérie de la ville.Toutes les victimes avaient été sauvagement torturées, violées et présentaient à l'analyse toxicologique une quantité astronomique d'un mélange « explosif » de neuroleptique mixé à des méthamphétamines, sortit de la cervelle de petits génies de la chimie que la rue s'était empressé de baptiser: le dernier sommeil, DS pour les camés...le produit circulait mais était rare.
    Avant que l'on me charge de l'affaire, 16 macchabées avaient été retrouvés.
    Après plusieurs semaines à arpenter les bas fond sordide et à fouiller les immondices de « Détroit la grande putain » à la recherche d'une piste ou même d'une rumeur, ça nous est tombé dessus....

    Tu sais ce qui est le plus marrant fiston? Les bonnes nouvelle arrivent souvent la merde au cul...

    Un de mes indics me fila un tuyau. Une grosse quantité de DS avait changer de main dans un hôtel en périphérie de la sortie sud de Détroit. Si l'enfer avait un ghetto,gamin, c'est là bas que la première pierre fut posée.
    Il nous fit une description approximative d'un suspect qu'il identifiait comme le « frigo ».... celui qui détient le stock de l'organisation et nous donna l'adresse :99 Carlton road , 3eme étage,appartement n°63.
    En bon « soldat » je pris la tête de la surveillance de l’hôtel avec mes hommes .
    72 heures coincé dans une boite, sentir que l'ont pourri sur place et se sentir imprégné des odeurs de vos collègues stressés, coincés dans ce cercueil à surveiller que la crasse, le désespoir et la misère ne bouge pas...ça, ça vous casse et vous retourne l'esprit, en planque le mélange scotch et anxiolytique te facilite les choses crois moi.
    L'enseigne lumineuse de l’hôtel, inondant la rue d'un pâle halo rouge, écrasant les ombres et rajoutait une esthétique sordide au tableau.
    Rien de trop suspect pour ce quartier en décomposition quelques vas et viens de paumés, de putes et de camés, toujours la même faune et toujours la même jungle.
    Je commençais à croire que mon indic c'était foutu de ma gueule et je songeais déjà à ce que j'allais lui casser pour m'avoir vendu du vent.

    Je n'ai pas remarqué tout de suite le pickup noir garé à 50 mètres derrière nous. En premier lieu je me suis demander pourquoi les 3 silhouettes à l'intérieur ne sortaient pas du véhicule, j'avais l'impression de nous voir dans un reflet... mais mon l'intuition me dit que nos clients étaient garés derrière nous et prenaient beaucoup de précautions.
    Le pickup démarra et partit se garé devant l'entré de service de l'hôtel. Trois silhouettes en sortirent. Deux des types se dirigèrent vers le coffre du pickup et l'autre alla ouvrir la porte de l'immeuble. Deux hommes sortirent ce qui m'apparut être un grand sac de sport noir, de toute évidence trop lourd pour eux vu la façon avec laquelle ils peinaient à le porter.Les trois hommes s'engouffrèrent dans l’hôtel.

  • J'ai dis à mes hommes de se tenir prêt et nous sommes entré dans le bâtiment, appréhender ces types. Pourquoi n’ai je pas appelé de renfort,je ne sais pas , aujourd'hui je pense que le déroulement des événements aurait été le même de toutes façons...
    L’hôtel sentait la pisse et la moisissure, un putain d'hôtel de passe. Pas de concierge à l'entrer et aucun fantôme de camés nous croisa pendant notre ascension jusqu'au troisième étage, nous avons pris place autour de la porte n°63.
    Nous pouvions entendre le vacarme de la musique suintant de l'appartement. J'ai frappé plusieurs fois à la porte avant que quelqu'un vienne m'ouvrir.
    L'homme qui est apparut dans l’entrebâillement était celui de la description , ravagé, le visage typique du junkie. Il semblait très excité et complètement défoncé au speed. Il jetait constamment des regards paranoïaque derrière lui et son visage était parcouru de spasmes.
    Je lui ai demandé si je pouvais utiliser son téléphone que le mien était pété. J'aurai pu lui dire que j'étais le président de la banque mondiale et que je venais faire ses comptes que cette raclure défoncé aurait acquiescé. Je pus entrevoir les 2 autres hommes derrière lui, affalés sur un canapé aussi déglingué que leur visage usés.
    Pour toutes réponses , il me cracha à la gueule et claqua la porte dans un rire hystérique de camé, éructant des pelotes de mots bien soudés par son délire, marmonnant comme un ventriloque sous acide.
  • A 03h07 je défonçais la porte d'un coup de pied...
    Trop hallucinés pour se rendre compte de quoi que ce soit, nous les maîtrisâmes rapidement et sans ménagement, la crosse de mon arme avait eu raison d'une mâchoire, le son de l'os qui craque sous le choc est inoubliable fiston.
    Ils étaient menottés à plat ventre, en état de choc au milieu de ce qui jadis avait du être un salon, parmi les ordures qui jonchaient le sol et ce qui ressemblait à des excrément, les leurs sûrement.
    Mes hommes commencèrent à inspecter les pièces de l'appartement sous les hurlements et les insultes des bêtes sauvages entraver, en prise avec leur propre hystérie.
    C'est le regard de cet enculé qui ma guidé, gamin, dans son regard j'ai compris...

    L'un des 3 types restait silencieux et fixait la porte encore fermée juste à coté de moi.Le visage teinté d'angoisse, lucide, désintoxiqué par la violence de la situation. Mon regard s'est porté sur la poignée et tous le corps de l'homme s'est tendu. Je tournai la poignée mais celle ci était fermé à clef. L'homme m'implorait silencieusement de tous sont corps crispé de ne pas ouvrir, comme si il avait voulu m'avertir... D'un coup d'épaule je fis exploser le chambranle de la porte.
    C'est l'odeur qui, en premier me frappa au visage. Un mélange de mort, d'excréments, de sueur, d'angoisse et de foutre. Mes yeux ne voulaient pas voir ce qui se trouvait dans cette chambre, comme si mon cerveau rejetait l'image qu'il avait à comprendre.
    Dans la pénombre de la chambre éclairée par une seul fenêtre obstruée au gros scotch.
    Le corps d'une jeune femme était allongé à plat ventre sur le lit.Elle était nue,ses poignets et ses chevilles était liés aux montant du lit par des serflex, le bâillon enfoncé dans le fond de sa gorge déformait, de façon surréaliste, son visage.
    Son corps était recouvert d'ecchymoses,de brûlures et d'autres sévices que je n'arrivais pas à identifier sur le coup mais d'un seul regard il était clair que tous ça avait duré très longtemps.

    A en juger par l'odeur, le décès devait remonter à plusieurs jours ...Cétait moche gamin...

    Mon attention fut happé par un mouvement ou une ombre au pied du lit, je fit quelques pas dans ce tombeau, pour reconnaître le grand sac de sport que ces hommes avaient extirpés du pickup quelques temps auparavant. Tous c'est passé au ralentit comme dans un rêve.
    Je l'ouvris et ce que j'y ai vu fiston......Ce que j'y vu me hante encore aujourd'hui......
    Quand je suis sortis de cette enfer ,j'ai regarder les trois hommes au sol,j'avais l'impression qu'ils savaient ce que j'allais faire.....J'ai profité de l'instant,j'ai pris une grande inspiration, j'ai sortis mon 9 mm et j'ai vidé mon chargeur sur ces ordures...La rage à prit le dessus et pour une fois ça m'a fait du bien.
    J'ai dû dire au juge que je ne savais pas ce qu'il m'avait pris,que j'avais perdu les pédales que j'avais été trop longtemps exposé au stress, que j'étais accro aux anxiolytique..........En réalité, je n'avais jamais été aussi sure de ce que je faisais.

    Après ça j'ai été démis de mes fonctions et jeté à Lowel en soin psychiatrique pendant 4 an, j'avais le choix, la prison à baver dans ma camisole prostré devant « Dallas » ou la prison tout court, ce qui en somme revenait au même. J'ai quand même opté pour les cachetons fiston.
    A ma sortie j'étais seul. Alors j'ai fais ce que tous les hommes font pour avancer... je me suis tiré gamin. J'ai pris le peu d'argent qu'il me restait , un sac, des fringues et je suis définitivement partis....
    Une partie de moi est morte à Détroit.

    Ici personne ne sait qui je suis, pas étonnant, je ne sais pas encore qui je serai...
 

Munez Haverson

SUPPORT / Responsable Civil / PDG LMS
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Bienvenue sur le forum Agorapolis,


J'espère que tu te plaira ici et si tu as besoin
N'oublie pas d'aller lire les règles avant de te prendre ton passeport et prendre l'avion pour te rendre sur l'île


Bonne journée à toi et à bientôt
Cordialement Munez Haverson
 

Wolfgang Von Luckner

Officier Radiotélégraphiste Allemand | Modérateur
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