Réseaux Sociaux Conférence Impact pétrolifère et charbonnière

Cristobal Gerber

Homme d'affaire
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9 Fév. 2016
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Mes chères compatriotes,
Messieurs les sénateurs,
Messieurs le président @Avenald Saladini Tyrial et le premier ministre @Argos Deslange ,

Par le biais de cette conférence à laquel j'ai assisté, et interpelée la commission internationale, je souhaiterais également vous faire ouvrir les yeux sur notre plus grand problème et surtout notre retard considérable en matière de "renouvelable". Nous représentons encore une des nations les plus exploitantes en matières d'énergies fossiles du bassin méditerranéen. Notre transition énergétique a déjà été effectué par le biais de parc solaire et éoliens. Mais nous continuons cependant à exploité des ressources comme le pétrole ou le charbon.

Je vous fait part aujourd'hui du résumé de la conférence des Nations-unis sur l'écologie:


L'impact pétrolifère sur la Faune et la Flore mondiale

Retour sur les types de dégâts provoqués par l’industrie pétrolière

Les dégâts provoqués par l’industrie pétrolière touchent autant l’Homme que la Nature. Nous allons dresser un rapide tableau des types d’impacts et de leurs conséquences, au vu des exemples précédents.



Impacts sur la Nature :

Pollution de l’air : Plusieurs étapes de l’exploitation pétrolière libèrent matériaux toxiques dans l’air et/ou à effet de serre. Par exemple, le raffinage rejette des oxydes de soufre, des oxydes d’azote, des composés organiques volatiles, du monoxyde de carbone, du benzène et d’autres gaz à effet de serre. Bien entendu, le transport joue aussi un rôle important dans cette pollution car les camions citernes rejettent 79g de CO2 par tonne et par kilomètre, ce qui veut dire 1738g par kilomètre pour un 22 tonnes.

Trou de la couche d'ozone

Pollution des sols : Lorsqu’une multinationale décide de lancer une production, elle construit un ou plusieurs fosses (ou « piscines ») dans la nature où elle va rejeter des monticules de produits toxiques pour les hommes et la Nature. Une fois la production terminée, elle laisse les déchets et par creuser ailleurs. Les matières laissées s’immiscent dans les sols et les polluent avant d’arriver aux nappes phréatiques.

Pollution de l’eau : Comme dit précédemment, l’extraction des sables bitumeux nécessite beaucoup d’eau et l’utilisation de solvants que l’on rejette dans des fosses. Ces déchets descendent jusqu’aux nappes phréatiques. Bien entendu, les animaux et les hommes utilisent l’eau pour boire et manger (poissons). Enfin, nous pouvons mettre le doigt sur les catastrophes régulières qui se passent en mer. Voici les principales marées noires :

_ Torrey Canyon (libérien) 119 000 tonnes en 1967

_ Amoco Cadiz (libérien) 227 000 tonnes en 1978

_ Tanio (Bretagne) 7 000 tonnes en 1980
_ Exxon Valdez (Alaska) 40 000 tonnes en 1989

_ Erika (Bretagne, Pays de Loire) 20 000 tonnes en 1999



Remarque : nous ne développerons pas ce point par manque de temps, mais il semble que les dégazages illégaux, c’est-à-dire l’action de nettoyer les barils de pétrole vides pour éviter les explosions soient LA première pollution des eaux. En général, les bateaux (souvent pétroliers) pratiquent ceci en mer pour éviter de payer les frais de nettoyage (0.15 € par m3). Ce sont des rejets continus plus dévastateurs que les marées noires occasionnelles. Pour se donner un ordre d’idée, on estime que chaque année, 20 fois plus d’hydrocarbures sont déversés dans la Méditerranée que pour le naufrage du « Prestige » en 2002.



Déforestation et enlèvement de la tourbe : Pour pouvoir créer des puits de forages, les industries pétrolières utilisent en général entre 10 et 15 hectares de forêts pour avoir suffisamment de place et construire les bâtiments. Il faut aussi enlever la tourbe quand cela est nécessaire, ce qui rejette de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère. Sachant qu’un puits sur dix est exploitable en moyenne, cela signifie que neuf fois sur dix, 10 hectares de forêts sont gaspillés au minimum. La déforestation s’opère aussi lors de la construction d’oléoducs.

_ Canada : pour l’exploitation des sables bitumeux.

_ Pérou : Pour la construction d’oléoducs et de puits de forage dans la foret amazonienne.

Extinction d’espèces : Il est difficile de savoir quel sont les impacts de l’exploitation pétrolière (ou de les prouver) sur les écosystèmes, la faune et la flore mais il est évident que cette industrie a des conséquences surtout sur les espèces fragiles. On peut penser aux espèces de poissons supportant mal les hydrocarbures ou les arbres fruitiers s’asséchant.

Naufrage de l'Exxon Valdez

Impacts humains :

Appauvrissement de l’agriculture : Il a été remarqué dans plusieurs pays que l’exploitation pétrolière avait des conséquences néfastes sur les terres à cultiver dues aux quantités importantes de déchets toxiques rejetés ou aux fuites de puits, mais aussi sur certains arbres fruitiers par la pollution de l’air.

_ Congo

_ Nigéria

Augmentation des maladies pour les populations locales et pour une exposition trop longue : que ce soit à cause de la pollution de l’eau par les rejets dans les piscines ou de l’air par la combustion de grande quantités de pétrole qui ont eux-mêmes des répercussions sur les écosystèmes, la faune et la flore, les hommes restent une espèce naturelle et est donc touchée par toutes ces pollutions. Les conséquences sur sa santé sont importantes :

_ Cancers (air et eau)

_ Attaques cardiaques (air et eau)

_ Troubles du système nerveux (benzène)

_ Troubles de la vue

_ Anémies (benzène)

_ Leucémies (benzène)

_ Problèmes chez le fœtus (benzène)

_ Nausées (cadmium)

_ Troubles chroniques aux reins et aux poumons (cadmium)

_ Hypertension (cadmium)

_ Maladies provoquées par l’arsenic, le plomb et le mercure

_ Problèmes respiratoires, asthme (air)

Paupérisation des populations locales : Dans la plupart des pays disposant de pétrole, les populations ne jouissent pas de la richesse de l’exploitation pétrolière. Ce sont les multinationales de l’industrie pétrolière et les gouvernements plus ou moins corrompus qui en bénéficient. Voici quelques exemples :

_ Pérou

_ Moyen-Orient

_ Congo

_ Nigéria
Catastrophes

Nous pouvons tout d’abord dresser une liste non exhaustive des risques liés à l’industrie pétrolière :

- Explosion de gaz

- Incendie d’hydrocarbures

- Accident d’un camion citerne

- Marées noires

- Dégazages illégaux

- Fuites voire rupture d’oléoducs


Des accords environnementaux

Le bilan environnemental, vous l’aurez compris, peut laisser à désirer mais les dégâts sont importants, donc il est relativement aisé de les réduire substanciellement. Aussi, des accords ont été signés et nous avons pu voir une diminution des rejets ces 40 dernières années, notamment marins, liés à l’industrie pétrolière.

La pollution atmosphérique :

Comme le pétrole est une importante source de pollution atmosphérique qui est au centre d’un débat international, des Convention Internationales ont été signées. Cette partie concerne principalement les rejets provoqués par la combustion du pétrole, et non son cheminement dans l’industrie pétrolière.

_ La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) a été créée en 1992 lors de la Conférence de Rio de Janeiro.

_ Le protocole de Kyoto a été rédigé en 1997 et demande aux pays de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les objectifs recouvrent les émissions de six principaux gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, monoxyde de diazote, hydrofluorocarbone (HFC), perfluorocarbone (PFC) et hexafluorure de souffre.



_ Certains gouvernement ont inventé des solutions favorisant la réduction de la pollution. Par exemple, les entreprises du Royaume-Unis émettant beaucoup de gaz à effet de serre doivent acheter des « droit à polluer ». Plus les rejets sont conséquents, plus l’entreprise doit en acheter. Mais le principe clé est que ces droits peuvent être revendus. Ainsi, les entreprises faisant des efforts dans leur impact environnemental peuvent vendre leurs droits à d’autres et investir pour réduire encore et revendre encore.

La pollution maritime :

_ Convention Internationale OILPOL et la Convention de la création de l’Organisation Maritime Nationale (OMI) en 1954 étaient les premières tentatives de réduction de la pollution maritime et ont instauré des règles de circulation, des délimitations dans les eaux mondiales et des obligations de matériel en bon état.

_ La convention MARPOL 73/78 a été adoptée en 1982 après la marée noire de l’Amoco Cadiz (223 000 tonnes en 1978) et a évolué en fonction des catastrophes et des demandes des Etats. Elle a eu un grand succès dans la mesure où elle réduit d’environ 10 fois les rejets d’hydrocarbures dans l’eau en 30 ans. En voici les grandes lignes :



_ « l'interdiction de rejeter à la mer des hydrocarbures ou des mélanges d'hydrocarbures dans des zones spéciales : mer Rouge, mer Méditerranée, mer Baltique, mer du Nord, mer d'Irlande, mer Celtique, Manche ainsi que la zone des golfes ;

_ l'utilisation de citernes à usage de ballasts indépendantes des citernes à pétrole;

_ l'utilisation de citernes réservées à la récupération des eaux de nettoyage des citernes à pétrole ou le nettoyage par la technique de pétrole brut sous pression ;

_ l'obligation pour les navires de plus de 5000 tonnes construits après le 6 juillet 1996 ou les navires ayant plus de trente ans de posséder une double coque ou un équivalent en terme de sécurité (pont intermédiaire ou coque à double paroi latérale) ;

_ la création dans les ports de chargement ou de déchargement de structures capables d'accueillir et de traiter les eaux de nettoyage ;

_ l'inspection régulière des bateaux par les autorités des ports où accostent les bateaux (et non plus uniquement les autorités des pavillons des bateaux). »



Intervention KRONOS ATHANASIA sur l'utilisation du charbon et son impact écologique

Le charbon et ses impacts environnementaux

1. Matière première


On appelle charbon différents produits issus de la carbonisation de matières organiques : le
charbon de bois (issu de la carbonisation du bois), le noir animal (issus de la carbonisation d'os), le
charbon activé (préparé à partir de charbon de bois ou d'os) et la houille (roche carbonée issue de
la décomposition de matière végétale).
C'est cette dernière forme qui a marqué le XIXème siècle avec la révolution industrielle (machine
à vapeur, chemin de fer, premières usines...) et qui est utilisée aujourd'hui dans le domaine de
l'énergie (pour produire de l'électricité principalement, mais aussi du chauffage) et de la
sidérurgie (sous la forme de coke). Il existe également des procédés, très coûteux, pour la
transformer en gazole ou en essence.
C'est la source d'énergie fossile la moins chère et la plus polluante, ce qui explique les réticences
à son exploitation alors que ses réserves sont relativement importantes par rapport au autres
énergies fossiles (durée de vie de 165 ans d'après une étude de 2004) et mieux réparties. Elle
représente tout de même un tiers de la consommation mondiale d'énergie (deuxième rang après
le pétrole), et 13% de la production d'électricité en France par exemple.

2. Impacts environnementaux

LORS DE L'EXTRACTION :

Impact sur le milieu:

L'extraction du charbon se fait dans des mines souterraines ou à ciel ouvert ; l'exploitation à ciel
ouvert étant moins coûteuse, plus rentable et moins dangereuse, mais aussi bien plus dévastatrice
des sites (les plus grandes mines font plusieurs kilomètres de long et des centaines de mètres de
profondeur) et polluante localement.
Les sites miniers sont toutefois très affectés dans les deux cas : dévastation des forêts et
bouleversement de la biodiversité lors de l'implantation, pollution des sols par les eaux de
drainage notamment, dont la teneur en métaux lourds peut atteindre des niveaux dépassant les
seuils de toxicité. Cette pollution continue après l'arrêt de l'exploitation de la mine, et certains
impacts sont irreversibles (diminution et pollution de la nappe phréatique).
De plus, les risques d'effondrement dans le cas des mines souterraines menacent également les
constructions en surface : des habitations ont été fissurées, voire englouties.

Pollution atmosphérique :
Lors de l'extraction, il se dégage plusieurs gaz : du souffre et de l'oxyde de souffre, responsables
des pluies acides, du méthane et du dioxyde de carbone ; et de la poussière.
Dans quelques cas, on récupère le gaz naturel minier (le grisou) dégazant naturellement des
veines d'exploitations souterraines abandonnées. Dans le nord de la France, certaines installations
récupèrent ce grisou et le réinjectent dans le réseau de Gaz de France : c'est un moyen de réduire
l'émission de méthane.
Le grisou représente aujourd'hui un risque maîtrisé pour les mineurs, mais il a été responsable d'un
grand nombre d'accidents. Un autre risque pour les mineurs, dénoncé par l'OMS, est la silicose des
poumons : de très fines particules de silice cristalline libres sont ingérées et occasionnent des
troubles de la respiration plus ou moins graves suivant la quantité (fibrose pulmonaire,
emphysème, tuberculose). Ils sont également exposés, dans le cas d'exploitations souterraines, à
l'irradiation au radon provenant des roches, à l'asphyxie par manque d'oxygène et à l'intoxication
par les différents gaz et le brouillard d'huile provenant des appareillages.

Impacts environnementaux
Ces centrales sont la source d'importante pollution atmosphérique, mais pas uniquement : les
eaux usées et les résidus solides polluent les sols et les eaux ; et leur implantation entraîne une
importante dégradation du site (migration de la faune, défrichement, puisement important d'eau
pour l'approvisionnement).

La pollutions atmosphérique est due aux émissions de cendres et de gaz nocifs (SOx, NOx, CO, CO2,
HCl et HF). A l'heure actuelle, on est parvenu à réduire de 90% les émissions de souffre et de 80%
celles d'oxyde de souffre, mais reste le problème des gaz à effet de serre : plus de 900 g de C02
par kWh ! Des moyens sont développés pour séquestrer le CO2, qui présentent eux-mêmes de
grands risques écologiques
Une grande partie des pollutions associées à une centrale thermique à charbon est issue des
cendres qu'elle produit. On en distingue deux sortes : celles qui s'échappent des cheminées,
chargée de métaux qui peuvent être lourds et/ou radioctifs (uranium, thorium, arsenic, cuivre,
barium, calcium, chrome, plomb, mercure, nickel, cadmium) et de souffre (responsables des
pluies acides) ; et celles qui sortent des fours, moins polluantes, qui sont enfouies.
Pour parvenir à réduire jusqu'à 90% l'émission de souffre, on pulvérise d'eau ces suies acides afin
de les alourdir, puis on les capte au sol : une fois l'eau évaporée, elles forment des étangs de
résidus miniers. Généralement mal confinés, ils sont non seulement responsables de la pollution
des sols et des eaux mais aussi d'accidents graves : en 2008, une digue s'est effondrée aux Etats-
Unis, libérant 4,3 m3 de boue de cendres, endommageant de nombreuses habitations et
contaminant les populations.
Ces résidus sont réutilisables : on s'en sert surtout pour faire du ciment composite (utilisé
principalement pour les remblais de route), et des études ont été menées en Australie pour
l'utiliser comme engrais économique (apparemment sans effet sur la faune et la flore).

Conclusion

En résumé, le charbon a beau être peu cher et ses réserves relativement importantes ; il n'en
reste pas moins très polluant, et finira bien par s'épuiser : ne vaut-il pas mieux consacrer les
efforts déployés pour diminuer son impact environnemental au développement d'énergies
renouvelables ?

 

John Miller

Directeur de production de Sirta
  Membre
Club des 2015
26 Juil. 2015
187
138
50
* En piratant l'ordinateur de M. @Avenald Saladini Tyrial il trouve un PowerPoint. *

Je viens de lire les 2 premières phrases et cela ma déjà donné l'envie de tuer quelque civils qui marche sur le trottoir d'en face de ma maison. Malheureusement @Alfred Rosenberg avait retiré toute les balles de ma navid pour éviter tout problème en cas d'énervement.

J'ai donc pris la souris et j'ai scroll vers le bas jusqu'à apercevoir un intitulé "Conclusion".
Je commençais à grincer des dents, TOUT ÇA POUR DIRE QUE LE CHARBON EST POLLUANTS !! 34 page de PowerPoint pour résumer ça !!
Mais il est pire que #Noire qui est dans le G.I.C !!!

Je fini par saisir l'ordinateur de @Alfred Rosenberg pour me diriger vers le micro-onde pour réchauffer l'ambiance.
 
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