Rebelle Diario de a bordo - Ernesto Carrillo

[Ernesto Carrillo]

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*Ernesto attrape son nouveau carnet acheté la veille au soir*

Oh bordel, ça fait bien longtemps que je n'ai pas écrit !
Les choses ont bien changés depuis mon retour au pays il y a deux ans...

La mort de mon hermano m'a profondément affecté, j'espère qu'il repose en paix près de la Santa Muerte.

J'ai pris un nouvel horizon, j'ai en effet rejoins le Cartel Peli, j'ai eu l'occasion de partir à Mexico pour ma formation de Guerrieros.

*Ernesto sortit une photo de son gilet*


Plus que des amis, ce sont des hermanos, j'hésiterai pas à prendre une bastos pour eux...​

avec mon hermano

Qu'on est beau bordel...

*Regardant l'horizon*

J'espère qu'une chose, c'est que ses foutus gringos de merde vont bientôt flancher.

Le projet d'indépendance n'est qu'à son début, et en plus de ça le maire de Pyrgos à gobé notre speech, que demander de mieux ?

Bon, comme dirait l'autre : on s'oublie pas !

Je reviendrais.

*Ferme le journal*

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[Ernesto Carrillo]

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*Rentrant d'une dure journée, Ernesto se mit à écrire*

J'ai eu l'occasion de prier la Santa Muerte pour la première fois de ma vie, notre divine protectrice dont j'ai reçu la bénédiction. C'était vraiment un moment important pour moi, un moment de partage et d'écoute entre hermanos...

*Ernesto sortit la photo que Prestamo lui avait donnée*

Nous avons chacun exercés nos vœux auprès de la divine Santa, J'ai exercé les miens et bordel j'espère qu'une chose c'est qu'ils vont se réaliser et qu'on va en finir avec tout ces manges merdes qui nous mettent des battons dans les roues.

*Repensant à la journée d'hier*

Oh bordel, les pesos coulent à flots en ce moment, tout comme les putas ! Le business n'a jamais aussi bien marché que de nos jours. ​

La cocaïna c'est une putain de bonne came et les civilos bossent comme des négros, c'est bueno tout ça !

*Rigolant*

Quand j'y repense, mon ancienne vie est loin derrière moi, mon passé aussi et je me dis qu'au fond de moi, c'est peut-être pas si mal d'avoir changé de nationalité, de langue et de façon de penser.
Le Cartel m'a permis de devenir un vrai hombre !
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[Ernesto Carrillo]

*Ernesto rentrant d'une opération, se mit à écrire*

Bon, depuis lunes beaucoup de choses ont avancés...

Atoomi a réussi à capturer négro par un putain de hasard, il l'a capturé en braquant un soit disant pécheur, tu te rends compte ? Un foutu pécheur ! Par la suite il a été transféré dans un bunker afin de le garder au chaud jusqu'à que l'autre vieux bouge sa canne pour venir nous voir.


Après plus de 50 minutes de négociation au téléphone et l'imploration de son "négro" il est enfin venu à la casa.
Les choses sérieuses ont commencés.

*S'allumant un cigare*

Quand au business, rien de neuf. Les lieux de stockages sont plus remplis que le cul d'une puta et les pesos rentrent plus vite qu'ils ne sortent. Que demander de mieux ?

*Ernesto sortit une photo que MC avait prise de lui*

J'ai pris un coup de vieux bordel...

Bon je t'écrirais bientôt, je dois repartir los trabajadores viennent d'arriver.

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