Civil Journal de bord

[Adrien Kohyle]

*Inutilisable en RP*

Aujourd'hui, je couche sur papier quelques idées qui me passent par la tête. J'ai besoin de faire un peu le point sur le passé et le présent.
J'ai tenté de fonder, avec d'autres, un groupe pseudo-rebelle nommé Mercenaires du Nord. On aurait mieux fait de faire une mafia, nos objectifs s'y prêtaient plus. Quoi qu'il en soit, ce groupe a désormais coulé. J'ai retrouvé mon cousin Adolf (@Copper Lafontaine ) après quelques temps de séparation. Il avait un sacré trou de mémoire et une belle cicatrice à la tête. Je sais ce qu'il s'est passé, je lui rapidement expliqué sans trop rentrer dans les détails.



Quelques jours plus tard, nous avions décidé de rentrer à nouveau dans le fructueux business de l'illégal, mais en temps que simple membres. Nous avons décidé, d'un commun accord avec Adolf, de nous présenter à la Firme en utilisant les contacts que j'avais eu pendant ma période de faux rebelle. Le courant a pris rapidement et nous faisons désormais partie d'une mafia organisée.
Le chef est sympa, quoiqu'un peu étrange (@Wilfried Scottenfield). Il m'a pris un beau gilet et une M16A4 au marchand d'armes. Je les ai soigneusement planqué dans mon coffre, avec mon costume.

J'ai désormais un pied dans un business bien plus complexe que ce à quoi je m'attendais, mais j'aime ça. Les choses sérieuses peuvent commencer !

 

[Adrien Kohyle]

*Inutilisable en RP*
*Gabriel se remet à fumer une clope, prend son crayon et son carnet*

Je me remet à écrire par rapport à ce qu'il s'est passé ces derniers jours.
Beaucoup de travail pour avoir un porte-monnaie correcte. J'ai fait de la tortue, une fois, et puis un peu de sel pour une entreprise.

Hier il y a eu une couille au garage El Mecanico : un mec du groupe dont je fait partie est revenus foutre la merde à kidnapper des civils dans le coin. On lui a fait de simples remarques, la tension est rapidement montée et des coups de feu de sommation ont été tiré par mon cousin. Pour ma part il n'aurait rien du faire, tout a empiré. Des menaces d'abord verbales, puis le gars en question est passé à l'attaque armée.
Du coup le garage s'est fait assaillir par un mec en TRG et en gilet léger. Ironiquement, le seul qui a pris une balle était le patron du garage @Sebastien Legrand qui était par ailleurs la personne qui avait le moins de liens avec cette affaire. Tout le monde s'en est sortis indemne, j'ai même pu aller visiter la brigade de Gendarmerie de l'aéroport.

Toute cette histoire va sûrement aller plus loin que ce que je pense. Ou peut-être pas. La deuxième solution me plairait plus.
Seul l'avenir me le dira !

 

[Adrien Kohyle]

*Inutilisable en RP*

Eh bien, sacré début de semaine dis donc !

*Prend une clope, l'allume. Regarde son paquet de cigarettes : vide. En prends un autre : vide.*

Mémo : Racheter des cigarettes au Sweet Coffee.

Bon, le début de semaine fut quelque peu mouvementé. L'un des deux parrains de mon groupe s'est fait kidnappé par deux hommes, dont l'un était masqué, avec une M4 noire. Le pire, c'est qu'il s'est fait capturé à son entreprise, le nom c'est ... Merde, je sais plus. La Oil Industry ! Une boîte créée par Stauffenberg. Les mecs sont venus, ils ont sûrement demandé à faire du pétrole et puis, à mon avis, tatane serflex. Le pire, c'est que l'Anglais m'avait dit qu'il pensait être en danger de mort, mais je ne suis pas venu à temps à cause de la putain de fourrière. Je ne sais même pas pourquoi ma voiture a fini là-bas. J'avais laissé la caisse sur la route ? Il ne me semble pas. Bref, ce n'est pas le sujet. Quand je suis arrivé à l'entreprise, un homme attendait là-bas, un certains, euh, Roger, nan. Robert ... Robert Pinard. Non plus. @Robert Picon, je crois. Ce gentil monsieur a transmis la description que je lui avait faite des possibles ravisseurs à la Gendarmerie. Faudra que je lui paie un verre pour son aide.
Le lendemain, j'ai vu une revendication des pirates avec Cliff. Apparemment, les pirates peuvent circuler librement et faire leur business dans le canton. Je n'aime pas ça, mais aucun des parrains ne m'a briefé directement et explicitement sur la marche à suivre. On va dire que je vais rester attentif mais tranquille sur Athira. Par contre, si ils s'amusent à braquer du civil ou à faire les cons, ça va chier. Les tortues je m'en fous, mais on laisse les civils en paix et on attire pas les volailles en bleu non plus.

Le Cartel a été au courant de l'enlèvement, nous sommes allés les voir à Panagia. Une fois arrivé on est partis voir le chef dans leur mairie. C'était une première pour moi, je n'étais jamais rentré dedans. Le patron nous a demandé des explications sur l'enlèvement, peu de détails ont été donné, mais après tout ça on est partis dans une salle plus discrète et le chef du Cartel nous a parlé d'un de ses projets. On était en compagnie de la Mala Vida, je ne les connaissais pas. Le chef nous a fait un rapide topo sur la véritable raison de notre visite selon moi.
Comme tout avait été dit, nous sommes allés assister à une prière pour la Santa Muerte dans une petite chapelle. Et on y est allé en Ifrit bordel ! C'est un sacré véhicule, j'ai beaucoup aimé le trajet.

Une fois arrivé, on s'est tous découvert la tête : plus de masque, plus de chapeau. Le chef et l'un de ses bras-droit, Tacos, ont pris la parole et ont fait deux prière à Santa Muerte pour se protéger et pour la remercier de son aide. Nous étions vraiment beaucoup dans ce petit édifice, peu de place et il faisait très chaud. J'ai transpiré partout dans mon costard.

A la fin, tout le monde est partit faire un baiser sur le crâne saint (dont Cliff et moi) pour ensuite faire un vœux. J'ai décidé de le garder pour moi. Je le garde d'ailleurs toujours pour moi. Je suis quelque peu possessif des fois. Une soirée riche, avec de la bonne compagnie.

J'espère que les tensions vont s'apaiser rapidement entre nous et les pirates, je ne veux pas forcément la guerre, mais si leur but c'est simplement de faire leurs tortues, qu'ils la fassent sans faire chier personne et personne ne les fera chier. Athira ne doit pas devenir un champs de bataille.
Seul l'avenir me dira ce qu'il se passera, j'espère que les effusions de sang seront évitées. Mais si elles sont inévitables, j'en causerais un sacré paquet.

*Jette son mégot de cigarette par la fenêtre. Prend un verre de vin, le boit cul sec. Reprend un verre et répète l'opération. Prend la bouteille, la termine et part se pieuter*

 

[Adrien Kohyle]

*Inutilisable en RP*
Gabriel se balade dans sa maison, et marche sur une chose inconnue. Il glisse, pousse un juron, et ramasse cet objet. Il le regarde avec haine, avant de comprendre que c'est son journal de bord. Il s'empare d'un crayon, défroisse comme il peut les pages, et se met à écrire.

Bordel, ça fait deux semaines que j'ai rien écrit. Bon, je vais résumer :

-On s'est rapproché du Cartel, on commence à faire de la cocaïne AVEC eux. On a fait une vente ce soir, on s'est fait 3 millions, eux 16 millions, faut bien commencer quelque part. On discute pas mal avec eux, on retourne assez souvent sur Panagia (en tout cas pour ma part).

-On commence à accélérer un peu nos actions, on choppe les mecs qui font n'importe quoi sur le canton, on fait des patrouilles en Quilin, on sort le calibre 50 quand on veut faire les grosses bites pour des rendez-vous. Avec l'un des parrains, Cliff, on sort souvent. On est constamment en vadrouille, ça nous a permis de rencontrer du monde, du monde qui veut nous rejoindre. On va leur faire passer des tests. Pour moi, il n'y aura pas de problème avec eux, mais les tests sont là pour confirmer ou infirmer ce que je viens de dire.

Prend deux cigarettes dans son paquet, et une allumette. Il hésite, réfléchis ... un peu. Il enfourne les deux cigarettes dans sa bouche, et les fume.

 

[Adrien Kohyle]

*Inutilisable en RP*

Gabriel se réveille

AAAAAAAAH ! Πού είμαι ?

Gabriel ouvre ses yeux fatigués, et vient de se rendre compte qu'il a parlé sa langue natale tant il était surpris. Il voit sa voiture, garée.

πορνείο, πορνείο, πορνείο ! Θυμάμαι !!

Gabriel ouvre sa voiture, et fonce vers sa maison à toute vitesse, en s'en battant les όρχεις du plan écarlate. Il arrive devant sa maison, met la clef dans la serrure et essaie de rentrer. Mais il se précipite et oublie d'appuyer sur la poignée, ce qui se termine par des jurons, un béret à ramasser et une douleur. Puis il monte dans sa chambre, enlève son costume, prend un stylo, fait un tour sur lui-même et s'assoit enfin devant son journal.

J'AI MAL AU CRÂNE ! Elle m'a littéralement cassé la tête cette porte. Bref, ça fait longtemps que j'ai pas écrit, a vrai dire j'en avais pas besoin. Aujourd'hui, je vais juste parler du fait qu'on a essayer de faire pas mal de chose avec le groupe, mais qu'on s'est pris de gros revers, ce qui nous a fait nous remettre en question et on tente (j'ai bien tente) de mieux s'organiser.

Aujourd'hui, j'ai fait un coup de σκύλα à mon pote @Valek Crew . Tient, je me met à écrire en grec maintenant, au moins si quelqu'un tombe sur ce journal il n'y comprendra rien, ces insultes sont censurées. En gros, j'ai demandé aux pompiers de venir pour l'aider, parce qu'il ne dormait plus, qu'il voyait des gens qui n'existaient pas, qui tournait à la coco, à la vodka et au café-redbull. Il devenait de plus en plus bizarre, alors j'ai appelé un des pompiers qui était dans l'annuaire, @Quentin ramouya , et je lui ai demandé si il y avait quelqu'un pour s'occuper de lui. Ayant une réponse positive, j'ai gagné le maximum de temps pour que les pompiers viennent étant donné que l'autre ηλίθιος ne voulait pas se faire soigner. On a fait une espèce de vieille séance photo devant deux véhicules pompiers pour gagner du temps.

A un moment, j'ai cru qu'il allait faire n'imp alors j'ai prévenu les pompiers qu'il avait quand même un péteux et qu'il risquait de s'en servir. Ils ont appelé la Gendarmerie. Pendant ce temps, l'autre essayait de se barrer mais il a été bloqué par un pompier et par moi-même dans l'escalier de l'hôpital. C'est alors que les flics sont venus, bouclier et tazer au poing et que je me suis pris une bastos dans la foulée. J'ai juste eu envie de dire bravo, surtout que j'ai dégringolé les marches. Tazer quelqu'un qui a des problèmes psychologiques, ça va teeeeeeeeeeeeeellement l'aider. Au moins, ils ont empêché que ça ne finisse en prise d'otage ou je ne sais quoi, mais ce fut quelque peu ... brutal. M'enfin, après tout ça, on est reparti tranquillement même si Valek avait une sacrée haine contre moi, mais j'ai fait ce qui devait être fait.

Bon, le journal je te fait la bise, à la prochaine, je ne sais pas quand, si ça se trouve c'est dans un mois, ou un an. χαιρετίσματα !

Gabriel tente de s'endormir, il y parvient pendant 30 min. Il se réveille, s'agite et tente de se rendormir. Il n'y arrive pas, ça l'énerve et il décide de tenter le tout pour le tout et s'éclate le front sur le bureau. Il a mal, il gueule et il ne dort pas. Il va dans la salle de bain, prend un bandage, se le met autour du crâne. Il prend deux cachets d'aspirine et les avale d'un coup, avant de s'écrouler sur le lit.

 

[Adrien Kohyle]

Inutilisable en RP

Gabriel est en train de fumer une grosse clope sur le balcon de ses parents, à Athènes. Il regarde devant lui, des usines fermées de l'ancienne zone industrielle. Il s'assoit sur le banc de bois, mais s'assoit n'importe comment et se casse littéralement le cul par terre en beuglant comme à son habitude.

-Γιε, πώς είσαι ? dit sa mère qui criait à travers la maison.
-ναι ναι μην ανησυχείτε, répondit-il en se remettant droit ce ηλίθιος de banc puis en s'asseyant doucement dessus.
Il empoigne alors son cahier et commence à écrire :

Très cher journal, va bien te faire νήμα ! Je crois que je me suis cassé quelque chose la, aïe ορχήστρα πορνείο ! Bon le père va pas bien. Ce vieux flic sévère commence à s'éteindre. On a jamais été vraiment proche, il me mettait des trempes quand je ramenais pas les bonnes notes, c'est tout. Après quand j'ai rejoins l'armée, il y a eu une sorte de respect mutuel et rien de plus. Et la, il est dans son lit, en train de suffoquer avec mon frère et ma soeur a côté en train de chialer. Moi non. Si il savait ce que j'ai fais et ce que je fais toujours, il essaierait de me tuer. J'ai bien dit 《essaierait》 car je le crèverais avant, rien à foutre ! Du coup c'est le pourquoi du comment je suis au pays, en putain de Grèce, le pays des pédales et du chômage ! μεγαλοπρεπής ! Je vais faire ce que je peux pour envoyer de la monnaie au pays, par contre si il manque des billets dans l'enveloppe, le postier risque de s'en prendre une sévère. Je dois toujours tester mes pieux de bambous, un postier ce serait drôle. Ah ouais j'ai revu Aglae, une pote d'enfance qu'a décidément une forte envie de se caser. Elle est pas moche, mais j'ai pas la tête à ça.

BREF. Je devrais revenir d'ici la fin de semaine sur cette île, sauf si le vieux claque avant. χαιρετίσματα !

Gabriel plie son petit cahier et le range dans une de ses poches. Il regarde la ville où il est né, et voit depuis le balcon Aglae en personne en train de se diriger vers la maison avec quelque chose à la main. En se rapprochant, Gabriel voit qu'elle possède un panier avec une étiquette : Καλή ανάκαμψη. Elle le vit sur le balcon et cria son prénom : Aδριεν ! Aδριεν !
Il lui fit un petit signe de la main et descendit la rejoindre, en se cognant forcément le petit orteil contre un coin de mur et en étouffant un juron extrêmement grossier à base de chien, de son appareil génital et de la mère du constructeur de ce mur.

 

[Adrien Kohyle]

Inutilisable en RP

Un homme d'un peu près un quart de siècle se réveille au milieu d'une rue bondée d'Athènes. Il est entouré par les passants, il sent l'urine de canidé et il est couvert de morsures, de griffures et d'égratignures. Du sang coagulé coule depuis son arcade droite, et son bras gauche est endolori et lui aussi, couvert de sang et de morsures. Les passants attendent une équipe d'ambulanciers dont la sirène retentit non loin, Gabriel, cet homme au sol couvert de pisse de chien, se lève d'un bond. Son bon mètre quatre-vingt cinq fait sursauter les passants. Gabriel regarde autour de lui, et se met à taper un sprint dans la rue bondée, sous les appels des passants et des ambulanciers à revenir. Il court pendant une bonne demi-heure, ses vêtements en lambeaux et maculés de sang. Il passe devant une maison au maximum de sa vitesse, avant de revenir sur ses pas. Il toque, Aglaé lui ouvre la porte et il entre. Sans un mot, il fonce dans la salle de bain et commence à se nettoyer les plaies. Une fois fait, il fouille ses vêtement déchiquetés et trouve son journal dans sa poche, la seul qui ait miraculeusement tenue. Il prend un eyeliner et se met à écrire.

Je crois que je me suis taper avec des chiens errants, je suis couvert de morsures, de griffures et d'autres trucs en -ure. J'ai pas l'air d'avoir choppé une saloperie, mais j'irais voir le toubib après pour être sur. πόρνη, il y a eu un espèce de faux attentats à l'aéroport quand j'ai voulu partir, et il a fallu évacuer du monde.

Après ce truc, l'aéroport a été fermé pendant une semaine le temps que les équipes de sécurités soient sûr qu'il n'y ait pas de bombe. UNE SEMAINE πόρνη ! Une πόρνη de semaine ! Juste le temps pour que mon passeport soit périmé. Faut que je le refasse mais j'ai pas envie de faire de la paperasse. Là j'écris avec l'eyeliner d'Aglaé, elle sait même pas pourquoi je suis là, elle attend derrière la porte je pense vu qu'elle m'a vu plein de sang. J'ai plus de fringue, mon caleçon est le seul survivant de mon combat. Comment j'ai fait pour me battre avec eux d'ailleurs ?
Gabriel regarde sans la poche déchiré de son pantalon et trouve un ticket de caisse à moitié mangé.
450€ de dépensés, et pour ? C'est quoi le dernier truc que j'ai ... ah, une bouteille de vodka, bon ben j'étais déchiré. Je sais pas comment je vais pouvoir faire pour aller me rechercher des fringues, je vais devoir courir en callebute dans les rues en espérant ne pas me faire coffrer pour exhibition. J'aurais pu prendre un jean à Aglaé si je faisais pas 20cm de plus qu'elle. Bon, on verra bien.
χαιρετίσματα !
P.S : si j'écris plus c'est que je suis en zonzon avec des pédo et des violeurs pour exhibition.

Aglaé demande que la porte soit déverrouillé, elle entre et voit Gabriel plein de morsures. Elle le prend dans ses bras, quitte à lui serrer une blessure et se met à lui rouler une pelle. Gabriel est plutôt satisfait, et tente de cacher une érection naissante dans son caleçon Athéna. Puis Gabriel appel son frère pour qui lui ramène un pantalon et un T-Shirt, en beuglant dans le téléphone pour compenser la friture sur la ligne.

 

[Adrien Kohyle]

*Inutilisable en RP*

Dans une petite maison dans la banlieue d'Athènes, une tasse traverse la vitre du rez-de-chaussée et s'éclate sur la route juste devant. Des cris de rage et des hurlements fusent depuis le petit bâtiment. Dedans, une femme assez âgé s'en prend à un jeune homme en caleçon qui mangeait paisiblement ses céréales sur le canapé. Des insultes grecques fusent, d'un côté comme de l'autre. Le jeune homme en caleçon Athéna monte l'escalier qui mène à l'étage, avec des céréales et du lait sur le torse. Il s'enferme dans une pièce et écrit sur un vieux cahier complètement défoncé.

Mais quelle vieille peau celle-ci, je commence à en avoir ras-le-cul des beaux-parents. Tout ça parce que j'ai mis leur fille enceinte et que je fous rien chez eux, à part le bordel. Mais c'est pas comme ci ces vieux fous me retenaient de toutes leurs forces pour que je reste cloîtré ici à aider. τίποτα να μην κάνει, si j'ai pas l'envie je fous rien. Ces vieux fous me retiennent de force et je peux pas les toucher, parce qu'apparemment une couille molle a un jour décidé que tuer ses beaux-parents c'était pas légal. Faut que je réussisse à me barrer d'ici sans pour autant finir en taule. Je vais leur mettre une carotte en allant très tôt à la préfecture pour y balancer mon dossier et attendre mes papiers.

Pour changer un peu de sujet mais pas vraiment en fait, j'ai en effet mis Aglaé, ma copine, enceinte (N.B : ne plus acheter de capotes dans le coin). J'aurais voulu qu'elle avorte mais elle m'a fait une scène pour garder le bébé, et ses parents ont décidé de me mettre une quenelle en menaçant de dévoiler aux flics d'ici ce que je faisais sur Altis, histoire que je reste et que j'accepte le gosse. Mais ça n'a pas marché, ces vieux croûtons n'avaient aucune preuve, n'en ont aucune et n'en auront aucune. D'ailleurs c'est pas le problème des policiers grecs si je fais n'imp ailleurs, c'est pas eux qui m'ont fait changer d'avis au sujet du morveux.

Pour l'instant tout est un calvaire : les beaux-parents sur le dos, Aglaé qui a des sauts d'humeur, ses potes à elle qui me traitent comme de la merde (que j'ai du recadrer), le fait que tout le monde me parle de ce gosse tout le temps, à chaque seconde.
Cependant j'aime Aglaé. Pas comme un fou mais presque, et ça s'accentue au fil des jours. Alors, pour elle mais aussi pour moi, pour essayer de changer et devenir meilleur, j'ai décidé d'accepter le bébé. Ma copine a été euphorique et ses parents moins chiants jusqu'à ce que j'annonce que je voulais repartir bientôt pour Altis.

Ma copine m'a fait la gueule et a fondu en larmes, ses parents m'ont traité de tous les noms. J'ai essayé de la rassurer, en lui disant que je ne pars par de suite et que je faisais ça pour elle et pour le bébé. C'est une réalité : je me fais de l'argent sur Altis, pas toujours très propre (même carrément pas) mais je m'en fais. Je pourrais vraiment l'aider comme ça, c'est pas en restant en Grèce à livrer des pizzas douze heures par jours pour un salaire de misère qui me permettra d'aider ma famille. Je préfère être absent mais pouvoir leur donner accès aux soins, à l'éducation et à trois vrais repas par jour tout les jours plutôt que de reste en Grèce, les voir seulement en fin de semaine et galérer pour pouvoir manger le lendemain.

Mes parents à moi sont heureux que je sois un futur papa, ma fratrie n'en a pas grand chose à faire, en même temps les frangins ne sont plus dans le coin depuis un moment alors ce qui peut m'arriver ils n'en ont rien à faire. J'ai dit à Aglaé qu'elle peut aller voir mes parents ou les appeler en cas de besoin.

Bon, j'ai assez écrit. La vieille essaie de défoncer ma porte. Je vais lui ouvrir et lui envoyer ma chaise dans le museau, puis me laver, χαιρετίσματα !

 

[Adrien Kohyle]

*Inutilisable en RP*

Dans une petite cabane, située au cœur d'un petit complexe industriel dans l'est, une voix grave et pénible résonne. Il s'agit en fait d'Adrien, qui s'en prend à une personne obèse, en sueur, avachie sur une chaise menaçant de ployer sous son propre poids. Nommée Loïc, ce dernier ne
<< branle rien de ses journées >> selon Kohyle, et passe son temps à << foutre la merde >> toujours selon Kohyle. Le regard sans vie de Loïc, totalement dénué d'intérêt envers cette conversation, fait fulminer Kohyle qui envoie l'écran du PC Gamer de Loïc par la fenêtre. Ce dernier se lève, attrape Adrien par les épaules et le soulève (alors que le bougre pèse bien ses 85 kilos) et l'envoi dehors par la porte sans l'ouvrir. Kohyle beugle de douleur, lance des injures mais finit par s'enfuir devant l'imposante silhouette de Loïc se profilant dans l'encadrement de la porte, ouverte cette fois-ci, prête à tous les sacrifices pour récupérer son écran et le venger. Finalement, Adrien finit par se poser dans la villa du complexe, le cul sur un bureau, et écrit sur son très vieux carnet froissé.

πόρνη de Loïc ! S'il ne fallait pas une grue pour le soulever, il aurait finit dehors plus vite que prévu ! Merde ! Bref, il a quand même de la force le gros. Bon, ça fait longtemps, très longtemps que je n'ai pas écrit là-dedans, en même temps il y a eu du changement. Déjà, je suis papa officiellement.

Photo de Dimitris Wilfried Kohyle, MON gosse.
​

En plus de ça, les parents d'Aglaé ont voulu un mariage, que JE dois en partit financer (sinon ce ne serait pas drôle). Néanmoins, pour arrêter de m'en prendre une par les vieux à chaque fois que je parle, j'ai arrêté tout ce qui n'était pas légal : plus de drogue, d'éléments d'armes, plus tout ça. Mon pote, Cliff, m'a filé un poste dans sa nouvelle entreprise, la Prism'Iron ! Avant je vérifiais que personne ne faisait de l'illégal sur Athira sans notre bénédiction maintenant je m'amuse à entrer des formules dans un tableur pour faire les comptes, c'est l'éclate … J'ai appris à connaître Loïc, le fameux gros tas de l'entreprise. Ce mec est, d'après les légendes, venus un jour dans les bureaux et n'est jamais repartis, il est là à ne servir à rien. Il fait plus de cent cinquante kilos, à SA chaise à lui avec son PC Gamer sur lequel il joue à des FPS et à Minecraft (j'ai pas trop compris pourquoi il y jouait aussi), il transpire comme un porc et s'avachit sur les canapés pour faire des siestes du quatre heures, pendant lesquelles il dégueulasse le mobilier. Un sacré phénomène, je ne l'aime pas et Cliff s'en fou royalement.

J'ai hâte de ramener mes fiches de salaires aux vieux croûtons, et leur mettre sous le nez mon travail légal. Bref, par contre niveau santé j'ai l'impression qu'elle se dégrade. J'ai la voix rauque, comme si j'avais un cancer. Avant je fumais comme un pompier, mais j'ai arrêter tout consommation au bout d'un moment, et les médecins n'avaient rien diagnostiqué. J'arrive des fois à refaire ma voix normale, celle que j'avais avant mais ça me demande un gros travail sur mes cordes vocales et finit par me faire mal après un certain temps, je devrais aller consulter, je ne sais pas si le BMPA est compétent pour ce genre de problème. J'irai me renseigner. Je crois que Loïc a enfin réussi à faire les cinquante mètres qui nous séparent, et là il est pas content ce gros lard parce que j'ai cassé son écran. Ce n'est pas bien grave, j'ai juste à marcher un peu vite il s'essoufflera rapidement.

Je termine cette page, on verra bien si je survis à Loïc, qui est en train d'essayer de défoncer une porte. Je suis retourné dans le << droit chemin >>, j'espère pour longtemps, quitter la mafia ça m'a rendu moins violent, plus compréhensif. πόρνη Loïc a cassé la porte, je me casse, χαιρετίσματα !

 

[Adrien Kohyle]

*Inutilisable en RP*

Couché sur la banquette arrière de sa voiture, Kohyle regarde le plafond gris, pensif. Il se lève, regarde à travers les vitres pour observer attentivement le parking de Pyrgos, éclairé par deux lampes sales. La puissante lumière du phare éclaire à intervalle régulier l'habitacle de la Mitsubishi avec force. L'homme finit par quitter la banquette arrière et repasse devant, non sans faire usage de souplesse, puis prend la place du mort. Il ouvre la boîte à gant, sort son carnet froissé, un stylo presque vide et écrit.

Bon, et bien j'ai survécu à Loïc. Ce gars n'arrivait en fait pas à rentrer, son ventre l'empêchant de passer l'encadrement.
L'entreprise a du mal à se lancer : on a eu une grosse commande d'une entreprise toute neuve, et on a commencé le plus rapidement possible pour l'honorer. Malgré cela, j'ai toujours pas mon entrepôt : nos marges sont faibles car nous ne faisons que du minerais, et les gouverneurs se sont donnés le mot pour ne pas me donner de subvention. J'avoue que cela m'énerve.

Un truc de positif néanmoins, c'est que mes super beaux-parents ont fini par me lâcher la grappe quand je leur ai envoyé mes scans de fiches de paie. Le gosse grandit bien, dans les bras de sa mère. Quant à moi, je dors des fois à l'entreprise, des fois dans ma caisse. Il faut que j'économise un maximum pour l'entrepôt ET pour le coffre. Comme l'Etat m'a saisi ma maison parce que je ne payais plus ma taxe d'habitation, ben je vis comme un clodo maintenant, et ça n'a AUCUN avantage (surtout pour se laver, les marais de Pyrgos c'est pas le top, heureusement j'ai du DOP senteur lilas). J'ai quand même bon espoir que ça s'arrange : je vais commencer à faire des bijoux et peut-être des matériaux de construction en douce, pour que je puisse me sortir de cette situation d'austérité.

Bon, je te laisse journal de bord, faut que je dorme un peu sur les banquettes de ma Mitsubishi Lancer Evolution X (banquettes tellement confortables quand on est assis dessus, quand on cherche à dormir par contre c'est pas la même.). χαιρετίσματα !